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  • : Les aventures érotiques de Sir Orso : un libertin parisien raconte
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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 12:43
LOLA - première soirée 1
Olivier m’avait parlé de Lola à plusieurs reprise comme étant une demoiselle avec qui il entretenait une correspondance suivie et qu’il avait initié à certains jeux au cours de rencontres ponctuelles du à l’éloignement géographique et au manque de temps.
 
De même qu’il voyait Lola assez peu souvent, nous n’avions pas eu l’occasion de nous croiser depuis longtemps malgré son poste à Paris. Nous restions en contact par mail mais guère plus. Et puis miraculeusement, à l’approche de l’été, nos emplois du temps nous ont permis de déjeuner ensemble. Et alors que nous évoquions nos récentes aventures Olivier me demanda si je pouvais éventuellement me libérer un soir de la semaine suivante : mademoiselle Lola devant se rendre à Paris avec une amie pour aller à l’opéra.
 
Je fis en sorte d’être libre le soir dit et Olivier me demanda de voir ce qu’il était possible d’organiser pour Lola. Par manque de temps et surtout parce que nous ne disposions pas d’une soirée entière nous avons écarté successivement plusieurs idées de lieux et de situations. Comme Olivier pouvait disposer d’un studio prêté par son entreprise aux cadres devant rester quelques jours à Paris il semblait plus simple d’organiser la rencontre là-bas. Se posait cependant le problème de comment y faire venir Lola. L’opéra étant joué à Bastille et le studio dans le Nord de Paris il semblait préférable que nous conduisions nous même Lola. Cependant je souhaitais qu’elle ne me voit pas ce qui ne pouvait se faire que si elle montait dans la voiture les yeux bandés. Je proposais donc à Olivier une variation sur le thème que j’avais déjà utilisé pour Nathalie quelques années plus tôt à savoir la filature. Si ce n’est que dans ce cas là je suivrais deux personnes et non plus une. Je proposais donc à Olivier que Lola soit soumise aux mêmes règles que Nathalie à savoir : être au courant qu’un inconnu allait s’attacher à ses pas, interdiction formelle de se retourner pour essayer de déterminer mon identité, une fois installée dans la voiture interdiction absolue de croiser les jambes et bien sur interdiction d’ôter le bandeau une fois assise.
 
Mon projet convenant à Olivier nous avions prévu de nous retrouver après le travail, d’aller dîner et d’attendre Lola à la sortie de l’Opéra vers vingt deux heures trente.
 
Le soir venu je suis allé chercher Olivier à son bureau. Comme nous avions du temps devant nous, il m’a fait visiter le studio mis à notre disposition et judicieusement situé en face de l’immeuble de sa société. Le décor était impersonnel à souhait comme une chambre de ces motels qu’on rencontre en bordure des autoroutes. Deux lits jumeaux, un placard, un petit bureau, une kitchenette et une salle de bain assez grande formaient notre terrain de jeu. Olivier avait apporté quelques accessoires et j’avais fait de même. Je dois dire que son équipement, déjà en partie disposé sur la table, était nettement plus impressionnant que le mien surtout de par la taille des godes. Je repérai en particulier un modèle de plug gonflable tout à fait intéressant. J’avais apporté pour ma part un bandeau nettement plus adapté que celui que possédait mon compère et quelques cordes en coton plus adaptées que les siennes.
 
Nous avons pris la direction du quartier de la Bastille où nous avons trouvé un restaurant agréable nous offrant une vue très sympa sur la foule traînant dans le coin. Pendant l’entracte Lola nous prévint que l’Opéra avait du retard et qu’elle ne sortirait pas avant vingt trois heures. Comme après le repas il nous restait un bon moment devant nous, nous avons un peu marché dans le quartier puis, profitant de la chaleur estivale, nous nous sommes attablé à la terrasse d’un café pour attendre la sortie des spectateurs en discutant de choses et d’autres.
 
Un mouvement de foule nous avertit que l’Opéra était enfin terminé. Nous nous sommes séparés et j’ai dit à Olivier que j’attendrai au début de la rue de la Roquette. Je me suis donc positionné près de la station de taxis pendant qu’il partait retrouver Lola. Je n’ai pas attendu très longtemps mais j’ai bien failli les manquer. Je pensais qu’ils passeraient sur le trottoir en face ou juste devant moi mais je n’avais pas prévu qu’ils pouvaient arriver par derrière. Mais je soupçonne Olivier d’avoir pris un malin plaisir à laisser Lola me frôler sans même le savoir. C’est donc la voix d’Olivier qui m’alerta quand ils passèrent près de moi.
 
Je les laissai prendre quelques mètres d’avance avant de leur emboîter le pas. Olivier ne m’avait pas décrit Lola. Il m’avait juste dit qu’elle porterait une jolie paire de bas et un tailleur. J’avoue avoir été surpris par la taille de la demoiselle. Avec des talons pourtant pas bien hauts elle dépassait Olivier de presque une tête. Elle portait en effet un tailleur noir assez court qui me laissait voir des jambes longues et musclées. En aucun cas on ne pourrait la qualifier de brindille, le terme qui convient le mieux est, je crois, celui de belle plante ! Mais le plus étonnant dans l’apparence de Lola était sa coiffure tellement apprêtée que je suis incapable de dire si ses cheveux étaient courts ou longs.
 
Je suivais donc le couple Olivier Lola à quelques mètres de distance. Comme j’avais garé la voiture assez loin de Bastille j’avais tout loisir d’observer si la demoiselle respectait les consignes que nous lui avions fixées. Au début de la rue de la Roquette je suis resté assez près d’eux par crainte de me faire distancer dans la foule et de ne pas pouvoir surveiller les faits et gestes de Lola. Lola marchait vite malgré la foule et Olivier, qui traînait la valise de la demoiselle, semblait avoir parfois du mal à suivre. Moi aussi d’ailleurs car je devais faire attention à ne pas me faire remarquer d’autant que la demoiselle avait compris tout le parti qu’elle pouvait tirer des changements de direction imposés par la traversée d’une rue, un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, un coup d’œil derrière à la dérobée, interdit ça mademoiselle, cela se paiera plus tard.
 
Je résolus donc de changer de trottoir et me suis rapproché d’eux. Belle plante cette Lola, vraiment une belle plante ! Un peu nerveuse assurément car je la voyais donner de furtifs coups d’œil derrière elle. J’ai dénombré quatre tentatives mais je pensais, et Lola me l’a conformé par la suite, qu’elle ne m’avait pas identifié. Malgré cela j’appelais Olivier sur son portable pour lui signaler que Lola cherchait à me repérer et qu’il devait faire attention lors des changements de trottoir. Olivier me dit qu’il y veillerait et qu’elle serait donc punie en conséquence pour sa désobéissance.
 
Olivier et Lola sont arrivés en vue de la voiture. Je me suis arrêté pour les regarder. Olivier, à qui j’avais confié mes clefs et le bandeau pour aveugler Lola, ouvrit la portière la fit monter puis plaça le bandeau sur les yeux. Il fit le tour, plaça la valise dans le coffre, ouvrit la portière côté conducteur et monta à l’arrière. Une fois assuré que Lola était bien dans l’incapacité de me voir, je pris place au volant. Je saluais Lola puis passais ma main devant ses yeux. Aucune réaction même lorsque je fis mine de lui asséner un coup de poing. Rassuré sur la qualité du bandeau je lui demandais si elle m’avait repéré. Elle me répondit que non et encore à ce jour elle ne sait pas à quoi je ressemble. Je mis le contact et nous prîmes la direction du studio prêté à Olivier dans le dix-neuvième arrondissement.
 
Nous aurions pu couper au plus court en remontant via la Gare de l’Est mais pour mieux désorienter Lola nous avions décidé Olivier et moi de passer par le Père Lachaise, la place du Colonel Fabien pour revenir vers Stalingrad. Cela nous permettant de faire patienter un peu Lola et de la mettre un peu en condition. Cela ne semblait d’ailleurs pas inutile car notre passagère semblait nerveuse malgré les mains d’Olivier qui se promenaient sur son cou et ses cheveux. Elle trahissait son état en serrant ses longues jambes mais peut être était-elle également gênée par l’habitacle étroit de ma petite citadine. Je profitais d’un feu rouge sur l’avenue de Ménilmontant pour lui rappeler qu’elle n’avait pas le droit de croiser les jambes et, pour lui prouver que je ne la laisserai pas en paix, je remontais un peu sa jupe pour dévoiler la naissance du bas. Je la complimentais sur la qualité de la dentelle et passais mon doigt sur la bande de peau nue qui s’offrait à moi. Lola frissonna légèrement malgré la chaleur.
 
Arrivés sur le boulevard de Ménilmontant, je lui dis que vu la chaleur ambiante elle était beaucoup trop habillée et que par conséquent elle allait devoir ôter sa culotte. Sa première réaction a été de refuser. Je lui rappelais que si elle était là elle devait nous obéir et Olivier ajouta plus fermement encore qu’elle devait ôter sa culotte. En fait Lola avait peur qu’on la voit. En pour ajouter à son angoisse je lui précisais que si elle s’entêtait j’allais stopper la voiture devant un café où certaines personnes ne manqueraient pas de profiter de son exhibition. Nous nous engagions place du Général Ingold quand Lola déboucla sa ceinture de sécurité pour obéir enfin. Elle se contorsionna un peu pour dégager la culotte noire avec des agrafes dorées qu’elle portait sous sa jupe. Elle se rajusta et tenait encore sa culotte quand, oubliant qu’elle ne pouvait pas voir mes gestes, je tendis la main et lui fis signe de me donner ce qu’elle venait d’enlever.
- Je vais garder la culotte, dis-je, et je ne vous la rendrai qu’en fin de soirée 
 
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