C'était ma première année de fac. Je partageais mon temps entre mon studio et celui d'Anne avec qui j'avais une relation depuis le lycée. J'ai eu 18 ans quelques jours après qu'elle même a eu 20 ans. Elle préparait le concours pour entrer en pharmacie et c'était l'une des rares soirées qu'elle s'accordait.
Voici ce que j'ai écrit quelques années après preuve que cette soirée m'était restée en mémoire.
Pour les plus jeunes le contexte historique avait été proche en début d'année universitaire de ce que nous venons de vivre avec le CPE....
Alors souvenirs souvenirs......
Mes dix-huit ans
J'ai passé mon baccalauréat avec un an d'avance suite à un incident de parcours : j'avais été considéré durant mon enfance comme un enfant brillant. Les instituteurs avaient donc estimé que j'avais la possibilité de passer directement en primaire avant mes camarades de jeux. Mes parents ne voyant pas la nécessité d'une telle faveur avaient décliné l'offre des instituteurs. Cependant, lorsque, deux ans après, suite à une année scolaire passée en classe mixte durant laquelle j'avais suivi et, semble-t-il assimilé, les programmes de deux années l'institutrice a demandé à mes parents l'autorisation de me faire passer directement en cours moyen, ceux ci ne refusèrent pas. Les instances de direction avaient bien sûr décidé de me faire redescendre d'un cran en cas de besoin si le besoin s'en faisait sentir en cours d'année.
Je gardais donc cet avantage brillant jusqu'au bac mais en évoluant au cours du temps, de la position d'élève brillant à celle, plus douteuse, d'élève ayant des possibilités mais manifestement peu intéressé par certaines matières reines comme les mathématiques. Le coup d'arrêt de ma brillante carrière d'élève studieux fut provoqué par deux découvertes : la première a été de constater que je n'arriverai jamais à la cheville d'un de mes camarades de collège (devenu à présent un très brillant astrophysicien), la seconde a été celle des filles et des plaisirs que l'on pouvait peut en leur compagnie.
De l'âge de treize ans au jour où je vous parle, cette passion pour la gent féminine ne s'est jamais démentie et m'a procurée plus de plaisir que de déboires.
Mais laissez moi vous conter à présent ce qui s'est produit pour mes dix-huit ans.
***
Comme vous avez du le comprendre, ayant eu une avance d'un an sur le tableau de marche d'un élève normal, je me retrouvais, à l’âge de 17 ans, un bac scientifique peu glorieux en poche, à user mes jeans sur les bancs des amphis d'un Institut d'Etudes Politiques de province dont le piètre niveau m'oblige à taire le nom. La liberté a d'autant plus de goût qu'elle s'accompagne d'une émancipation d'un foyer parental non pas insupportable mais terriblement conformiste et d'une entrée dans le monde des étudiants lors d'une rentrée universitaire particulièrement mouvementée. On se souviendra sûrement longtemps des charges des C.R.S. et les tirs tendus de grenades qui blessèrent grièvement un étudiant et plus légèrement pas mal d'autres. On se souviendra aussi sûrement d'un sous ministre arrogant couvrant les bavures policières à coup de phrases échappées du dix neuvième siècle.
Je me souviendrai surtout des assemblées générales dans les amphis, de ma présence dans le bureau du directeur de l'Institut pour brailler avec une poignée de mes camarades, non pas que j'eus, à l'époque, une conscience politique très marquée mais, sachant que je ne resterai pas dans ces murs, j'avais décidé de bien m'amuser avant de tenter une reconversion dans une autre filière.
Je draguais plus qu'autre chose dans les A.G. et participais à toutes les manifs. Cependant je rentrais tranquillement le soir chez moi ou chez ma petite copine. Le plus souvent en fait chez ma petite copine.
J'avais rencontré Anne au lycée lors d'un voyage en Espagne dont les participants ont parlé pendant longtemps. Je n'avais alors pas tout à quinze ans, elle pas encore dix-sept. Elle avait de très beaux yeux bleus, une jolie peau de blonde et un visage de chat qui, sans être d'une beauté classique, ne manquait pas de charme. Je ressemblais pour ma part à un mouton frisé avec mes abondantes boucles brunes. Nous nous étions déjà plus durant la phase préparatoire du voyage et avions mis à profit le voyage en train vers l'Andalousie pour flirter ouvertement.
Nous avions mis un peu plus de temps à franchir le cap de l'amour physique mais nous avions eu la chance de nous entendre convenablement dès le début. Je garde en fait un souvenir assez flou des premiers mois de ma relation avec Anne et je ne me souviens assez nettement que de nos rapports lors de nos années d'étudiants.
Donc, après des journées bien remplies à manifester et à refaire le monde pour pas grand-chose, je passais mes soirées chez Anne qui disposait d'un appartement confortable alors que je n'avais qu'une chambre dans ce qui me semblait bien être un ancien hôtel de passe. Je savais que son frigo et son congélateur seraient toujours garnis et je lui rendais service en m'occupant des tâches domestiques car elle préparait pour la seconde fois le concours d'entrée en fac de pharmacie. Nous avions trouvé ainsi un modus vivendi fort agréable et qui nous convenait parfaitement. Nous passions un week-end sur deux chez nos parents respectifs, sauvant ainsi les apparences, et nous parfaisions notre éducation sexuelle le reste du temps car c'était à peu près la seule activité qui faisait oublier ses révisions à Anne.
Nous parlions beaucoup de nos fantasmes sans avoir jamais vraiment été bien loin dans la concrétisation. Et puis vint mon anniversaire, nos anniversaires devrais-je dire, car ils avaient lieu à trois jours d'intervalle.
Il était convenu que nous dînerions à mes frais dans un bon restaurant et que nous oublierions un peu nos révisions malgré l'approche des examens. J'avais choisi un restaurant à l'époque aussi réputé pour son cadre que pour sa cuisine copieuse et traditionnelle qui, sans être exceptionnelle, était d'un bon niveau. Le cadre, en revanche, valait à lui seul le déplacement. Dans une cave voûtée à laquelle on accédait par un escalier de pierre, les tables étaient disposées dans des recoins où régnaient le clair obscur, la pleine lumière étant réservée aux copies de statues classiques montrant de jeunes éphèbes nus.
Nous nous étions donné rendez-vous devant le restaurant et pour éviter de nous dévoiler trop les cadeaux et autres surprises que nous avions préparées, nous avions passé les deux jours précédents loin l'un de l'autre. Si j'ai oublié comment j'étais vêtu ce soir-là, je me souviens parfaitement comment Anne était habillée. Elle portait une jupe droite, gris vert qui sans être très courte dévoilait tout de même largement ses jambes. Un chemisier blanc assez sage et un petit cardigan gris complétaient sa tenue. Elle avait aux pieds des escarpins noirs à talons hauts et ses jambes étaient gainées avec ce que j'estimais être des bas.
Je ne sais ce que nous avons mangé ce soir-là, ce dont je me souviens c'est que le ballet des serveurs, tous homosexuels selon la légende locale, nous avait beaucoup amusé. Il en avait été de même de l'attitude du chef qui amenait à chaque table un petit plat en plus en fonction du choix des menus. Nous avions beaucoup ri, et cela, je me le rappelle fort bien, en consultant la carte de desserts. Ceux-ci portaient les noms évocateurs de "plaisir d'homme", "plaisir de femme", "incubes et succubes" et bien d'autres encore dont le souvenir ne m'est pas resté.
Anne commanda un de ces desserts au nom évocateur et se trouva servie avec diligence, le serveur posant devant elle une sorte de banana-split géant dépourvu de toute cuiller ou fourchette. Comme ma compagne s'étonnait auprès du serveur de n'avoir aucun couvert, celui-ci lui expliqua d'un air angélique, qui ne laissait pourtant aucun doute sur le franc amusement qu'il dissimulait, qu'il n'était besoin d'aucun couvert pour qu'elle puisse savourer son dessert. Prévenu par la réputation des desserts de l'établissement, j'avais pour ma part commandé une classique tarte tatin.
Anne, déjà écarlate à l'idée d'attaquer son dessert sans couvert, me lançait des regards implorants pour que lui prête ma cuiller. Je lui expliquais que je la lui céderai bien volontiers mais qu'elle n'échapperai cependant pas à son destin et qu'elle devrait au moins faire l'effort de savourer une partie de la banane sans autre aide que celle de sa bouche. Pour l'encourager, alors que je commençais à savourer ma tarte, ma main gauche se faufila sous la table pour aller caresser ses jambes.
Mon idée première était de la caresser en des endroits que je savais sensibles de façon à l'affoler encore d'avantage et, si les circonstances le permettaient, de la faire jouir en public sans que nos voisins s'en doutent. Je glissais donc ma main sous la jupe de Anne et commençais à caresser ses genoux. Je la sentis se tendre un peu d'autant qu'elle venait de se décider à attaquer sa banane en enlevant du bout de la langue le petit cône de chantilly couvrant l'une des extrémité du fruit, mi tenant la coupelle à deux mains, mi baissant la tête comme elle le faisait lorsque c'était mon sexe dont elle s'occupait. Je remontais lentement le long de ses jambes jusqu'à la limite des bas, jouant quelques instants avec les attaches des portes jarretelles. Je me demandais si elle portait l'ensemble en soie crème qu'elle m'avait dit avoir acheté récemment mais qu'elle avait toujours refusé de me montrer. Continuant mon exploration, je caressais tout doucement la peau de ses cuisses et m'apprêtais à glisser mes doigts sous son slip lorsque par de brusque contraction des cuisses elle me fit comprendre que je ne devais
pas m'aventurer plus loin.
Un peu déçu par sa réaction, je continuais à caresser la peau tendre qui s'offrait à moi tout en finissant distraitement mon dessert. Il faut dire que voir la bouche d'Anne s'approchant de la banane pour enlever à chaque fois une toute petite bouchée était un spectacle quasi insoutenable qui me consolait largement de ma petite déconvenue. Cette vue me ravissait à ce point que je décidais de laisser Anne continuer sa dégustation sans cuiller, ce qui ne semblait plus trop la gêner voyant qu'à d'autres tables des dames et de messieurs semblaient en proie aux même difficultés qu'elle.
J'avoue avoir été très excité par le spectacle que m'offrait ma compagne et je n'avais plus alors qu'une envie : me retrouver seul avec elle dans son appartement pour enfin pouvoir lui faire l'amour. Comme la banane avait disparu, je donnais enfin ma cuiller à Anne pour lui permettre de terminer plus aisément les boules de glace qui fondaient doucement sous l'effet de la chaleur. Nous avons demandé chacun un café et l'addition dont le montant, je le savais, amputerait mon budget d'étudiant de façon conséquente.
En sortant du restaurant, j e voulais attirer ma compagne sous la première porte cochère venue bien décidé cette fois à la caresser de façon plus intime, voire même à lui faire l'amour sous cet abris précaire, les ruelles mal éclairées et la discrétion du quartier se prêtant fort bien à ce genre d'activités. Je savais où trouver ce que je cherchais et je tirais ma compagne dans l'intimité relative de l'entrée d'un hôtel particulier. Elle me suivit sans m'opposer de résistance, me rendant mes baisers avec fougue. Je caressais ses seins, sentant les pointes se dresser à travers le tissus du chemisier et celui du soutien gorge. Je glissais à nouveau mes mains sous sa jupe mais je me heurtais une seconde fois à un net refus de sa part en ce qui concernait la caresse de son sexe que je devinais déjà trempé et dont pourtant elle me refusait l'accès, elle qui, en temps normal, adorait ce genre de caresses furtives. Je me demandais ce que cette attitude cachait.
Nous avons rejoint la voiture et je laissais Anne nous ramener à son appartement. Je n'attendais pas plus que le temps strictement nécessaire pour verrouiller la porte de l'appartement avant de me jeter sur elle, pressé de savoir quelle surprise elle me réservait. Tout en l'embrassant, je dégrafais un à un les boutons de son
chemisier pour voir apparaître le haut de ce fameux ensemble en soie qu'elle me cachait depuis quelques semaines. Je la fis tourner de façon à défaire sans peine le bouton de sa jupe et en descendre la fermeture éclair.
Enjambant la jupe tombée à ses pieds, Anne apparue seulement vêtue de son soutien gorge, d'un porte jarretelle retenant ses bas couleur chair et d'un string. Il s'agissait bien de l'ensemble qu'elle avait acheté quelques semaines plus tôt et qu'elle m'avait caché. Je me reculais un peu de façon à savourer le spectacle qu'elle m'offrait. Elle était extrêmement désirable ainsi dévêtue et je ne tardais pas à reprendre mes caresses, commençant par ses seins que je libérais du soutien gorge. Elle avait conservé une poitrine d'adolescente avec de petits seins très sensibles mais dont la forme semblait à peine esquissée allait bien avec sa silhouette fine et gracile. Pour pouvoir mieux la caresser, je l'assis sur son lit, me mettant à genoux, car, ainsi placé j'avais ma bouche à hauteur de ses seins. Caresser la poitrine d'Anne avait été, avant que nous commencions à faire vraiment l'amour, une de mes occupations favorites et lui mordiller les pointes des seins lui avait toujours fait un énorme effet. J'aspirais donc, comme j'en avais l'habitude, une pointe après l'autre, ne lâchant l'une que pour m'occuper de l'autre quand mes mains constataient que le bout délaissé faisait apparaître un signe de fin d'érection. Anne savait qu'en procédant ainsi je préparais d'autres investigations beaucoup plus intimes.
Délaissant petit à petit les seins de ma partenaire, mes mains et ma bouche courraient maintenant sur tout son corps. Sa peau était sûrement enduite d'un lait car elle semblait littéralement imprégnée d'un parfum discret qui ne pouvait s'expliquer autrement. En revanche, en glissant ma bouche près de son string je constatais qu'elle avait laissé comme une piste ou une trace au parfum plus intense. Elle avait disposé le parfum sur toute sa peau, en touches discrètes sur l'ensemble du corps, en touches plus intenses là où elle me voulait insistant.
Je commençais à comprendre pourquoi elle avait refusé mes assauts impatients à notre sortie du restaurant et pourquoi elle avait repoussé mes mains lorsqu'elle voulaient monter trop haut sous sa jupe. Si elle avait décidé qu'en ces endroits ma bouche devait passer, il aurait été malvenu de réduire à néant tous ses efforts en recherchant une étreinte rapide qui, sûrement, nous auraient procuré du plaisir mais
nous aurait privé de ce crescendo érotique.
Je constatais avec plaisir que la peau autour du string avait été épilée très soigneusement, comme lorsqu'elle se rendait à la piscine pour que son maillot ne laisse rien deviner de sa fine toison blonde. J'embrassais cette partie de peau très sensible et j'obtins enfin les premiers signes du plaisir que procurait à Anne les caresses de ma langue et de mes doigts. Elle frissonnait aussi sans que je puisse dire si la sensation lui était vraiment agréable ou à la limite de l'insupportable comme le sont les effleurements dans de pareils cas.
Je plaçais enfin ma bouche sur le fin tissus de soie qui protégeait son sexe ce qui me valut quelques soubresauts. Il me semblait sentir mieux qu'à l'accoutumé les lèvres du sexe et l'humidité due à l'excitation. Je la caressais un peu de mes lèvres à travers la fine étoffe du string et, lorsque, les coups de reins se firent plus fort, j'entrepris de retirer le dernier rempart subsistant entre ma bouche et le sexe d'Anne.
La surprise m'attendait en fait sous le string. Pour mon anniversaire Anne avait décidé de m'offrir la réalisation d'un de mes fantasmes : son sexe entièrement glabre, rasé et doux comme l'ensemble de sa peau. J'étais tellement surpris de la voir ainsi offerte que j'en oubliais pour un temps mes caresses pour lui poser quelques questions. Elle m'avoua avoir projeté cela depuis un bon moment déjà mais qu'elle voulait s'offrir à moi ainsi pour une grande occasion ce qui expliquait pourquoi chaque fois que j'avais évoqué la chose elle avait toujours refusé, calmant mes désirs en dégageant un peu son clitoris et en raccourcissant un peu l'ensemble de sa toison.
Elle avait mis à profit la fin d'après midi pour prendre un bon bain et, m'empruntant mon nécessaire de rasage, pour me préparer ma surprise du soir. Connaissant ses habitudes, le lui demandais si elle avait profité du bain pour se caresser et se donner du plaisir à l'aide du jet d'eau dirigé vers son clitoris. Elle me dit avec malice que, dans un but uniquement expérimental, elle s'était non seulement donné du plaisir durant le bain mais aussi après le rasage car passer mon blaireau couvert de mousse à raser sur son sexe l'avait à nouveau mise dans tous ses états. Comme je lui demandais ce qu'elle concluait de l'expérience, elle me dit avec son petit
sourire coquin au coin des lèvres, que l'échantillon était encore trop petit pour permettre d'en tirer une loi générale mais, qu'a priori, les deux types d'orgasmes semblaient se valoir même si le rasage donnait au second un coté beaucoup plus pervers car peut être l'absence de toison décuplait elle ses sensations. Elle avouait pourtant avoir besoin de recommencer pour affiner d'avantage ses conclusions. Son discours pseudo scientifique ne dissimulait pas le plaisir qu'elle prenait à me faire râler, sachant quel plaisir j'aurais pris au moins à la voir faire, au mieux à pratiquer moi même le rasage. Devinant mes pensées, elle me rassura me disant que de toute façon j'aurai sûrement l'occasion de passer moi même le rasoir sur son sexe si je lui promettais de faire très doucement.
Elle avait profité du temps passé à me raconter la mise en place de la surprise pour me déshabiller entièrement et je retrouvais entièrement nu alors qu'elle avait conservé son porte jarretelles, ses bas et ses escarpins qui faisaient ressortir comme au sein d'un écrin son sexe abricot.
Roulant sur le lit, je plongeais enfin ma tête entre ses cuisses pour lui prodiguer la caresse qu'entre toutes elle préférait. Elle plaquait ma tête contre son sexe, me serrant à m'étouffer de peur sans doute que ma langue ne soit pas assez présente sur son clitoris. Je me dégageais pourtant de cette emprise pour pouvoir glisser ma langue partout, en ses endroits en particulier où, en temps normal, sa toison régnait en maître. Mais Anne semblait pressée de jouir. J'étais aussi impatient qu'elle, mon sexe dressé depuis déjà longtemps me faisait mal à force d'attendre.
Je changeais ma position pour placer mon corps au dessus du sien de façon à présenter mon sexe à ses lèvres tout en continuant à m'occuper de ce petit abricot qu'elle m'offrait comme un second dessert. Cette position pourtant ne la ravissait pas, elle fit alors en sorte de me placer sous elle et, toujours tête bêche, entreprit de me gober avec la même passion que je mettais à caresser son sexe. Cette nouvelle posture, beaucoup plus classique avait pour avantage essentiel de me permettre non seulement de caresser beaucoup plus aisément le sexe de ma compagne mais aussi d'accéder à sa porte étroite que je pouvais pénétrer de mes doigts. De son coté, elle avait toujours préféré cette position pour me sucer.
Elle ruisselait sous mes caresses et son petit clitoris se faisait de plus en plus dur sous ma langue. Je savais son orgasme proche et décidais de l'hâter en la pénétrant de mes doigts. Je ne sais laquelle de mes mains j'avais affectée à son sexe et l'autre à ses fesses mais en plus de ma langue, mes doigts pénétraient tous ses orifices et mon sexe comblait sa bouche.
Elle me lâcha pour jouir enfin sous mes caresses, criant et ruant car tout contact, à ce moment précis, lui devenait insupportable. Mon visage était littéralement inondé de son plaisir et, contrairement à ce qui se passait en temps normal, je recueillais sous ma langue toute la rosée qu'elle m'offrait. Je continuais à embrasser tout doucement la peau épilée de son sexe et chaque contact de ma bouche lui arrachait un frisson.
N'appartenant pas à cette race de filles pouvant enchaîner les orgasmes comme des perles, elle se remettait petit à petit de son plaisir en s'occupant à nouveau de mon sexe. Elle m'avalait, me gobait avec une furie que je lui connaissais peu. Sa bouche formait un doux fourreau dans lequel elle me faisait glisser, se servant de ses mains pour me caresser ou me branler si elle décidait de ne conserver que mon gland en bouche. Elle aimait particulièrement, me disait elle, le fait que j'aie été circoncis dans mon enfance , ce qui, selon elle lui permettait de mieux apprécier la forme de mon sexe et de mieux saisir mes réactions à ses caresses. Elle sentit monter mon plaisir sans que j'eus à le lui dire et, me retirant de sa bouche pour profiter du spectacle de ma jouissance elle continua à me caresser de ses mains jusqu'à mon explosion.
Je jouis longuement, inondant ses mains et sa poitrine, ma bouche collée à son sexe pour transformer mes cris en un long râle.
J'étais littéralement épuisé par ce plaisir et, après s'être dégagée de cette étreinte qui plaçait toujours mon visage entre ses cuisses, en se retournant vers elle je vis qu'Anne était aussi fatiguée que moi. Je dégrafais alors son porte jarretelles et fis rouler ses bas tout doucement de façon à ne pas les filer. Elle fit disparaître les traces de mon plaisir sur son corps et vint se blottir contre moi pour me demander comment j'avais trouvé son cadeau d'anniversaire.
Je lui répondis que je trouvais très amusant et un peu pervers de me faire officiellement entrer dans l'âge adulte en me présentant un sexe de petite fille à caresser, le décalage me paraissant fort drôle. Je lui avouais aussi que cette séance de caresses m'avait épuisé et que nous reprendrions les ébats demain là où nous les avions laissés. Elle me dit en riant qu'elle attendait mieux de moi en cette soirée spéciale mais qu'au fond elle ne se sentait pas non plus la force de recommencer.
Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre, ivres de plaisir et j'ai profité souvent par la suite du sexe abricot d'Anne, la rappelant à sa promesse et pratiquant souvent moi même le rasage de ma compagne.
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Si Anne et moi nous sommes séparés un peu moins de deux ans après, il m'est resté, de ma vie avec elle et de cette expérience, le goût des caresses et des femmes aux toisons peu épaisses ou à demi épilées, qui aiment à me faciliter l'approche de leur clitoris.