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  • : Les aventures érotiques de Sir Orso : un libertin parisien raconte
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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 13:36

Mon premier trio avec Olivier et Laurence que j'avais rencontrés quelques années plus tôt avec Céline ma compagne de l'époque.

Un délicieux souvenir que ce premier trio. Quelques autres rencontres ont suivi mais rarement et très espacées dans le temps

Bonne lecture

 

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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 13:34
 
Je devais me rendre dans le nord de la France pour assister à un congrès et, décidant de joindre l'utile à l'agréable, j'avais avancé mon arrivée au samedi du week-end précédent le début du congrès. Je devais d'abord aller voir des personnes de ma famille puis rejoindre en fin de journée Laurence et Olivier qui habitaient désormais cette région.
 
La dernière fois où nous étions vus j'étais passé un peu à l'improviste dans leur ancienne région et depuis six mois, nous correspondions assez irrégulièrement en fonction de nos envies et de nos occupations respectives.
 
Je ne savais pas trop comment aborder cette soirée de samedi, car si, lors de notre première rencontre la soirée avait été fort chaude, c'était en grande partie due à la personnalité de ma compagne d'alors, la blonde Céline. Mon récent statut de célibataire ne me permettait pas vraiment de penser que j’aurais droit aux mêmes privilèges que si j’avais été accompagné.
 
Et de fait, la soirée de ce samedi fut consacrée à une reprise de contact, nous nous sommes raconté nos derniers mois, nos rencontres respectives, en nous tenant au chaud car même si le mois de mai était bien entamé, la température extérieure ne nous incitait pas trop à sortir.
 
Nous nous sommes couché tôt ce soir-là sans que rien ne laisse supposer la suite des événements.
 
Le dimanche après midi, une fois un rapide repas avalé, Olivier a reparlé d'une séance de photos que nous avions évoqués lors de nos derniers courriers et pour laquelle j'avais amené avec moi un boîtier, un flash et quelques objectifs. Laurence semblait tout à fait pour mais lorsqu'Olivier suggéra d'aller faire les clichés en extérieurs je me demandais si la séance pouvait, avec ce froid, prendre un tour coquin.
 
Laurence ne me laissa pas trop de doutes sur la question lorsqu'elle émit le souhait de se changer. Elle réapparut vêtue d’une courte guêpière rouge laissant voir son nombril, d’un string assorti, de bas rouges à larges revers de dentelle et d’un boa de plumes noires. Elle avait chaussé des escarpins noirs et cachait sa lingerie sous un sage et long manteau marron. Elle avait également pris le temps de se maquiller de belle manière et avait choisi un rouge à lèvres très..... rouge.
 
Nous avons pris leur voiture et Olivier nous proposer d’aller dans un endroit qui conviendrait selon lui à nos desseins. C’était un petit chemin où l'on trouvait encore ces pavés nordistes qui sont le cauchemar des coureurs cyclistes de Paris / Roubaix. L'endroit effectivement ne manquait pas de pittoresque et nous savions qu'à cette heure où la plupart des gens savourent leur repas dominical, nous ne risquions pas trop les rencontre inopportunes. Le chemin pavé qui était notre destination serpentait entre deux talus où poussaient des arbres et, en descendant de voiture, je me demandais quel parti j'allais bien pouvoir tirer de ce paysage.
 
A peine avions-nous mis pied à terre et fait quelques mètres qu'Olivier donna le signal du départ de la séance de photos. Il demanda à Laurence de se placer contre un arbre et de prendre la pose.
 
Je me mis moi aussi de la partie, sortant mon matériel de prise de vue et commençant à mon tour à diriger Laurence pour qu'elle se place selon mes désirs.
 
Ayant épuisé les plaisirs de la pose à côté de l'arbre, je demandais à Laurence de se placer au milieu du chemin de façon à pouvoir profiter un peu des pavés. Elle se prêtait de bonne grâce à mes indications et à celles de son compagnon et nos appareils engrangeaient image après image. Nous avions chacun une bonne provision de pellicules et espérions bien en tirer le meilleur parti possible.
 
Je demandais alors à Olivier de s’approcher de Laurence pour pouvoir les photographier ensemble. Olivier alla se placer derrière sa compagne et l’enlaça. Il commença à la caresser, faisant jaillir les seins hors du balconnet de la guêpière puis, écartant tout doucement le string rouge, il s'employa à faire grossir le clitoris de Laurence sous ses doigts. Je changeais d'objectif pour pouvoir faire quelques gros plans et, comme Laurence avait rasé une partie de sa toison pubienne, ne laissant qu'un court triangle sur le mont de Vénus, j’avais une vue imprenable sur les lèvres de son sexe qui protégeaient à peine ce clitoris qui avait fait le délice de Céline lors de notre première rencontre.
 
Les doigts d'Olivier courraient dans le rose sillon du sexe de notre joli modèle et je voyais dans le viseur de l'appareil la rosée apparaître progressivement à l'orée des lèvres et le clitoris gonfler rapidement. Je connaissais les capacités d'extension de cette petite perle de chair mais j'ai à nouveau été étonné de la vitesse avec laquelle elle passait de la taille d'une perle à celle d'une belle noisette. Céline en avait été fort surprise et émerveillée et avait adoré passer sa langue et sucer ce sexe si bien tourné.
 
Olivier me demanda alors si je voulais bien prendre sa place pour profiter moi aussi un peu de Laurence. Je ne me fis pas prier un instant, n'osant pas avouer que je n'attendais que cela. Je me plaçais donc à mon tour derrière Laurence pendant qu'Olivier s'emparait de mon appareil photo. Je caressais un moment les seins de Laurence puis, m'agenouillant devant elle, je commençais à donner de petits coups de langues sur le sexe de ma partenaire. Il me semblait qu'elle appréciait mes mouvements mais en même temps je la sentais se crisper un peu à cause du froid.
 
La séance en pleine nature aurait pu durer encore et ne sais plus ce qui nous a incité à quitter les lieux, un promeneur ou bien le froid, mais après avoir pris quelques clichés de Laurence assise dans la voiture, portière ouverte et les jambes bien écartées, nous sommes aller nous réchauffer.
 
La séance de photo ne s’est pas interrompue avec notre retour chez mes hôtes. Bien au contraire. Maintenant que nous étions à l'abri de la froidure, nous pouvions donner libre court à notre imagination. Je décidais pour ma part de profiter de l’escalier menant à l’étage pour mettre à contribution mon grand angle. Je demandai à Laurence de se placer comme si elle montait les marches de façon à obtenir une déformation de ses jambes qui apparaîtraient très longues sur le cliché. Laurence s’exécuta docilement et je terminais ma première pellicule sur cette série de photos.
 
D’un commun accord, nous avons décidé de continuer la séance dans la chambre qui m’avait été attribuée pour la nuit précédente. La chambre était petite mais bien éclairée et surtout bien plus chaude que les autres pièces.
 
Comme dans les lettres que j’avais échangé avec Olivier nous avions évoqué la possibilité d’organiser une séance de photos, j’avais placé dans mes bagages des éventails que je confiais à Laurence. Elle nous joua la scène de la timidité malgré sa tenue plus que frivole, ce qui nous permit de faire quelques clichés supplémentaires. Olivier décida alors de se joindre à elle pour passer à la vitesse supérieure.
 
Ils reprirent donc les caresses qu’ils avaient commencé à échanger à l’extérieur mais placés sur le lit, ils étaient bien plus à l’aise. Olivier se munit d’une cravache qu’il dissimulait dans un tiroir de la commode (ai-je dit que cette chambre où j’avais dormi était en fait la leur ?) pour caresser Laurence et jouer un peu avec elle.
 
Je voyais le bout de cuir se promener sur la pointe des seins qui jaillissaient des bonnets de la guêpière, et je poursuivais ma série de photos lorsqu’Olivier me demanda de prendre sa place, ce que je fis avec plaisir. Je m’emparais à mon tour de la cravache. Je me plaçais d’abord derrière elle et, la tenant par les épaules et plaqué contre son dos, je passais la cravache sur l’ensemble de son corps. J’ai commencé par la gorge, déclenchant au passage un long frémissement, puis les seins dont Olivier avait fait durcir les pointes, le ventre laissé libre par la courte guêpière et enfin le sexe sur lequel je m’attardais longuement.
 
Etant donné ma position, je ne voyais pas bien l’endroit où se plaçait le bout de cuir mais je sentais aux réactions de Laurence que je plaquais fermement contre moi que le contact de la cravache lui procurait certaines émotions. Je maniais l’instrument de la main droite et de la gauche, passée au-dessus de son buste, je commençais à pincer les pointes de ses seins. Nous nous échauffions l’un l’autre, mon érection devenait difficile à contenir et mon pantalon commençait à me gêner. Je continuais néanmoins à caresser ma partenaire que je fis accroupir devant moi. J’avais désormais une vue incomparable sur son sexe rasé et sur son petit anus bien rond. Le bout de la cravache disparaissait entre les lèvres du sexe de Laurence et revenait maintenant tout humide.
 
Je fis étendre ma jolie soumise et profitais de la position pour aller goûter à ce fruit qui me faisait envie depuis un bon moment déjà. De ma langue, j’allais vérifier l’humidité de ce sexe que j’avais déjà eu l’occasion de caresser un an auparavant puis, collant mes lèvres aux siennes, je fis encore grossir le clitoris de Laurence. Lorsque je levais les yeux, les yeux clos de Laurence me prouvaient qu’elle appréciait ce genre de traitement bien plus que la cravache. Je décidais de laisser la place à Olivier qui, après avoir fait quelques clichés de nous deux, semblait avoir envie que Laurence s’occupe un peu de lui. Il prit cependant ma place pour un petit moment, continuant le travail que j’avais engagé, puis, reprenant la cravache, Olivier fit plier le cou de sa compagne. Le message était clair et Laurence déboutonna rapidement le jean d’Olivier pour faire jaillir une queue déjà bien raide. Pour ma part, je commençais à me mettre à l’aise pour continuer la séance de photos.
 
La bouche de Laurence montait et descendait sur le sexe d’Olivier, le faisant grossir encore, coincé qu’il était par le jean qu’elle n’avait pas libéré entièrement. Elle lui prodiguait une longue et savante fellation tandis que la cravache titillait toujours son clitoris qui avait maintenant atteint une taille respectable.
 
Olivier devait être très très excité car, quelques minutes à peine après le début de cette douce plume que lui prodiguait sa compagne, il la fit s’allonger pour poursuivre le cunnilingus que j’avais entrepris. Laurence, la tête appuyée contre le mur, avait fermé les yeux et gémissait doucement. Enfin, après avoir passé quelques minutes la tête entre les cuisses de sa compagne, il décida de la pénétrer. Pour cela, il se plaça debout à côté du lit, Laurence se positionnant à quatre pattes devant lui. Pour avoir eu le plaisir de contempler le spectacle qu’il avait maintenant sous les yeux, je savais qu’il ne résisterait pas longtemps à la tentation de donner de grands coups de reins pour que son ventre s’écrase contre les fesses bien rondes de Laurence.
 
Laurence eut un soupir lorsqu’elle sentit Olivier la pénétrer d’un seul coup puissant. Je m’apprêtais à changer d’objectif pour un ultra grand angle lorsqu’Olivier me demanda si je voulais me joindre à eux. J’interrogeais Laurence du regard et son signe d’assentiment me rassura sur sa volonté.
 
Je lui demandais si elle préférait me voir mettre un préservatif, question de pure forme il est vrai, puisque je connaissais déjà la réponse. Si Céline et elle m’avaient sucé à deux bouche l’année précédente c’était sûrement dans un moment d’égarement du au plaisir, car elles savaient que cette caresse n’irait pas jusqu’au bout. Mais ce jour-là je savais que je prendrai mon plaisir de la bouche de Laurence, et après avoir envoyé mes vêtements rejoindre ceux d’Olivier, je recouvrais mon sexe donc d’un préservatif à la vanille pour lui faciliter la tâche.
 
Laurence me happa dès que je fus devant elle. Sa bouche montait et descendait le long de ma hampe au rythme des coups de reins d’Olivier que la situation semblait rendre fou de désir. Cela ne facilitait pas le travail de Laurence qui devait prendre garde à ne pas me mordre dans le feu de l’action. Je sentais que tous les trois nous ne tiendrions pas le coup très longtemps et Olivier, comme pour me donner raison, jouit le premier entre les reins de Laurence.
 
J’étais moi-même aux portes du plaisir, ce que Laurence du sentir car, n’ayant plus à subir le coups de reins d’Olivier, elle acheva sa caresse de façon beaucoup plus efficace et je jouis à mon tour longuement. Rarement une fellation n’avait été aussi intense et il ne m’avait jamais été donné de partager un tel plaisir avec deux partenaires.
 
En discutant après cette folle séance de photo et alors que l’heure de mon départ approchait, Laurence et Olivier m’apprirent qu’il s’agissait pour eux de leur première expérience à trois. Il en était de même pour moi mais nous ne nous sommes pas revus depuis. Peut être les beaux jours qui reviennent nous donneront-ils l’occasion d’organiser une nouvelle séance de photos ?
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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 13:29

Une nuit à Strasbourg où je vivais à l'époque.....

Ceux qui connaissent la ville reconnaitront sans doute les lieux dont je parle

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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 13:27
Auto-stop
 
La première fois que j'ai rencontré Carmen c'était par une glaciale nuit de mars.
 
L'hiver ne semblait pas vouloir finir et à la sortie du cinéma j'avais raccompagné en voiture la bonne âme qui avait consenti à me tenir compagnie. La rue dans laquelle elle vivait étant en sens unique, je me voyais obligé, pour rentrer chez moi, de faire un crochet par une grande avenue qui servait de point de rencontre aux prostituées, professionnelles ou occasionnelles, et aux clients venant des deux côtés de la frontière.
 
J'allais m'arrêter à un feu rouge lorsque sur ma droite je vis une jeune fille vêtue de noir en train de faire du stop à un arrêt de bus. Sans prendre la peine de réfléchir, je stoppais à sa hauteur pensant qu'à cette heure tardive elle avait raté le bus qui la conduirait dans un autre quartier de la ville. Comme je baissais ma vitre, je lui demandais où elle souhaitait aller, elle me demanda si je pouvais la conduire dans une petite ville que je connaissais mais se trouvant à une trentaine de kilomètres de là. Ma première réaction fut de faire la grimace car connaissant la ville en question la ballade prendrait facilement près d'une heure. Elle a du sentir que j'allais la laisser tenter sa chance avec un autre lorsqu'elle me dit que l'on pouvait s'arranger. Cette répartie me fit sourire et sans lui demander plus de détails sur le contenu de l'arrangement en question, je lui fis signe de monter à ma droite.
 
A cette heure de la nuit, il était pas loin de minuit, la circulation était fluide et nous sortîmes de la ville sans encombre. Comme je me rendais compte qu'à la suite de cette expédition j'allais me coucher très tard, j'attrapais tout de suite la rocade nord et accélérais pour rejoindre au plus vite ma destination. J'allais prendre une bretelle pour bifurquer sur une voie rapide que j'empruntais habituellement pour me rendre dans cette ville où mon travail m'avait parfois conduit mais ma passagère m'arrêta. Elle m'expliqua alors qu'il existait un chemin plus rapide qui nous faisait arriver tout à côté de chez elle. Comme nous avions peu parlé au cours de premiers kilomètres, ce changement de route lui permit d'engager la conversation. Elle me demanda comment je connaissais la ville où nous allions, si je travaillais, si j'étais de la région même si à ce sujet mon accent ne devait guère laisser de doute sur mon origine étrangère...
 
Je lui répondais par des phrases assez courtes sans détailler mes activités. Je lui expliquais que je vivais dans la région depuis deux ans pour mon travail mais que j'étais originaire du sud. Elle m'expliqua qu'elle n'était pas non plus de la région mais qu'elle avait du suivre ses parents qui étaient venus s'installer dans la région suite à une mutation. Elle m'expliqua également qu'après un diplôme d'aide soignante elle avait entrepris des études d'infirmière. Son histoire se tenait mais tout comme son prénom, Carmen, l'histoire sentait le toc.
 
Je pensais plutôt à une junkie qui faisait le tapin de temps en temps pour se payer sa dose mais son allure n'était pas celle d'une droguée. Elle ressemblait plutôt à ce qu'elle disait être : une étudiante ou une chômeuse en manque d'argent qui arrondissait ses fins de mois sur le trottoir. Elle me donna elle même une clef de l'énigme en me racontant qu'elle faisait du stop car elle avait eu un accident avec sa voiture et qu'elle rageait d'autant plus qu'elle n'avait encore terminé de la payer au "copain" qui la lui avait vendue.
 
Au lieu du long ruban quasi rectiligne de la voie rapide, nous avons rapidement traversé les petits villages endormis pour arriver en vue de notre destination. J'avoue que la chaleur de la voiture et la conduite de nuit m'avaient un peu assoupi et je n'aspirais qu'à rentrer au plus vite me coucher. J'avais il est vrai oublié la promesse de ma passagère, ou plutôt j'avais un peu honte de la lui rappeler. Ce fut elle qui me demanda si je voulais bien m'arrêter quelques minutes à l'entrée de la ville. Elle m'expliqua qu'il y avait là une carrière dont la route d'accès servait de repaire aux amoureux. En ce soir de semaine selon elle nous ne risquions pas d'être dérangés. Sur ses indications, je stoppais donc la voiture derrière un bosquet après m'être assurés que nous étions invisibles de la route.
 
Carmen me demanda si une gâterie me conviendrait. Je lui répondis que cela me convenait tout à fait si elle avait un préservatif sur elle car moi, j'en étais dépourvu.
 
Elle dégrafa son chemisier, autant pour me permettre de caresser sa poitrine que pour éviter tout risque d'accroc avec ma ceinture et entreprit de m'emballer de latex pour me récompenser d'avoir pris la peine de la raccompagner. Elle me fit grossir lentement dans sa bouche, s'aidant de sa main gauche pour me maintenir et de sa main droite pour me caresser doucement les testicules. Elle officiait tout doucement, avec une tendresse que je ne m'attendais pas à trouver chez une fille qui avait du prodiguer les mêmes caresses à bon nombre de mâles.
 
Sa poitrine était douce et ferme, sa bouche très tendre mais très habile et, comme je n'avais en aucune façon à me soucier de son plaisir, je pris égoïstement le mien assez vite malgré mon envie de laisser durer la caresse le plus longtemps possible. Malgré mes soubresauts, Carmen me maintint dans bouche de longues secondes encore, comme le ferait une maîtresse à son amant.
 
Il fallait pourtant rompre le charme et me réajustant rapidement, j'entrepris de désembuer rapidement la voiture pour nous permettre de repartir. Je me contentais ensuite de lui demander les indications pour la ramener chez elle, sans évoquer le plaisir qu'elle venait de me donner. Je la laissais à l'angle d'une rue et la regardais entrer dans une petite maison basse d'un quartier ouvrier assez pauvre.
 
Je suis repassé plusieurs fois devant la maison de Carmen mais sans l'apercevoir. En revanche, je la revis une seconde fois en ville, elle n'était pas seule, mais ceci est une autre histoire.
 
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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 13:36

C'était ma première année de fac. Je partageais mon temps entre mon studio et celui d'Anne avec qui j'avais une relation depuis le lycée. J'ai eu 18 ans quelques jours après qu'elle même a eu 20 ans. Elle préparait le concours pour entrer en pharmacie et c'était l'une des rares soirées qu'elle s'accordait.

Voici ce que j'ai écrit quelques années après preuve que cette soirée m'était restée en mémoire.

Pour les plus jeunes le contexte historique avait été proche en début d'année universitaire de ce que nous venons de vivre avec le CPE....

Alors souvenirs souvenirs......

Mes dix-huit ans
 
 
            J'ai passé mon baccalauréat avec un an d'avance suite à un incident de parcours : j'avais été considéré durant mon enfance comme un enfant brillant. Les instituteurs avaient donc estimé que j'avais la possibilité de passer directement en primaire avant mes camarades de jeux. Mes parents ne voyant pas la nécessité d'une telle faveur avaient décliné l'offre des instituteurs. Cependant, lorsque, deux ans après, suite à une année scolaire passée en classe mixte durant laquelle j'avais suivi et, semble-t-il assimilé, les programmes de deux années l'institutrice a demandé à mes parents l'autorisation de me faire passer directement en cours moyen, ceux ci ne refusèrent pas. Les instances de direction avaient bien sûr décidé de me faire redescendre d'un cran en cas de besoin si le besoin s'en faisait sentir en cours d'année.
 
            Je gardais donc cet avantage brillant jusqu'au bac mais en évoluant au cours du temps, de la position d'élève brillant à celle, plus douteuse, d'élève ayant des possibilités mais manifestement peu intéressé par certaines matières reines comme les mathématiques. Le coup d'arrêt de ma brillante carrière d'élève studieux fut provoqué par deux découvertes : la première a été de constater que je n'arriverai jamais à la cheville d'un de mes camarades de collège (devenu à présent un très brillant astrophysicien), la seconde a été celle des filles et des plaisirs que l'on pouvait peut en leur compagnie.
 
            De l'âge de treize ans au jour où je vous parle, cette passion pour la gent féminine ne s'est jamais démentie et m'a procurée plus de plaisir que de déboires.
 
            Mais laissez moi vous conter à présent ce qui s'est produit pour mes dix-huit ans.
 
***
 
            Comme vous avez du le comprendre, ayant eu une avance d'un an sur le tableau de marche d'un élève normal, je me retrouvais, à l’âge de 17 ans, un bac scientifique peu glorieux en poche, à user mes jeans sur les bancs des amphis d'un Institut d'Etudes Politiques de province dont le piètre niveau m'oblige à taire le nom. La liberté a d'autant plus de goût qu'elle s'accompagne d'une émancipation d'un foyer parental non pas insupportable mais terriblement conformiste et d'une entrée dans le monde des étudiants lors d'une rentrée universitaire particulièrement mouvementée. On se souviendra sûrement longtemps des charges des C.R.S. et les tirs tendus de grenades qui blessèrent grièvement un étudiant et plus légèrement pas mal d'autres. On se souviendra aussi sûrement d'un sous ministre arrogant couvrant les bavures policières à coup de phrases échappées du dix neuvième siècle.
 
            Je me souviendrai surtout des assemblées générales dans les amphis, de ma présence dans le bureau du directeur de l'Institut pour brailler avec une poignée de mes camarades, non pas que j'eus, à l'époque, une conscience politique très marquée mais, sachant que je ne resterai pas dans ces murs, j'avais décidé de bien m'amuser avant de tenter une reconversion dans une autre filière.
 
            Je draguais plus qu'autre chose dans les A.G. et participais à toutes les manifs. Cependant je rentrais tranquillement le soir chez moi ou chez ma petite copine. Le plus souvent en fait chez ma petite copine.
 
            J'avais rencontré Anne au lycée lors d'un voyage en Espagne dont les participants ont parlé pendant longtemps. Je n'avais alors pas tout à quinze ans, elle pas encore dix-sept. Elle avait de très beaux yeux bleus, une jolie peau de blonde et un visage de chat qui, sans être d'une beauté classique, ne manquait pas de charme. Je ressemblais pour ma part à un mouton frisé avec mes abondantes boucles brunes. Nous nous étions déjà plus durant la phase préparatoire du voyage et avions mis à profit le voyage en train vers l'Andalousie pour flirter ouvertement.
 
            Nous avions mis un peu plus de temps à franchir le cap de l'amour physique mais nous avions eu la chance de nous entendre convenablement dès le début. Je garde en fait un souvenir assez flou des premiers mois de ma relation avec Anne et je ne me souviens assez nettement que de nos rapports lors de nos années d'étudiants.
 
            Donc, après des journées bien remplies à manifester et à refaire le monde pour pas grand-chose, je passais mes soirées chez Anne qui disposait d'un appartement confortable alors que je n'avais qu'une chambre dans ce qui me semblait bien être un ancien hôtel de passe. Je savais que son frigo et son congélateur seraient toujours garnis et je lui rendais service en m'occupant des tâches domestiques car elle préparait pour la seconde fois le concours d'entrée en fac de pharmacie. Nous avions trouvé ainsi un modus vivendi fort agréable et qui nous convenait parfaitement. Nous passions un week-end sur deux chez nos parents respectifs, sauvant ainsi les apparences, et nous parfaisions notre éducation sexuelle le reste du temps car c'était à peu près la seule activité qui faisait oublier ses révisions à Anne.
 
            Nous parlions beaucoup de nos fantasmes sans avoir jamais vraiment été bien loin dans la concrétisation. Et puis vint mon anniversaire, nos anniversaires devrais-je dire, car ils avaient lieu à trois jours d'intervalle.
 
            Il était convenu que nous dînerions à mes frais dans un bon restaurant et que nous oublierions un peu nos révisions malgré l'approche des examens. J'avais choisi un restaurant à l'époque aussi réputé pour son cadre que pour sa cuisine copieuse et traditionnelle qui, sans être exceptionnelle, était d'un bon niveau. Le cadre, en revanche, valait à lui seul le déplacement. Dans une cave voûtée à laquelle on accédait par un escalier de pierre, les tables étaient disposées dans des recoins où régnaient le clair obscur, la pleine lumière étant réservée aux copies de statues classiques montrant de jeunes éphèbes nus.
 
            Nous nous étions donné rendez-vous devant le restaurant et pour éviter de nous dévoiler trop les cadeaux et autres surprises que nous avions préparées, nous avions passé les deux jours précédents loin l'un de l'autre. Si j'ai oublié comment j'étais vêtu ce soir-là, je me souviens parfaitement comment Anne était habillée. Elle portait une jupe droite, gris vert qui sans être très courte dévoilait tout de même largement ses jambes. Un chemisier blanc assez sage et un petit cardigan gris complétaient sa tenue. Elle avait aux pieds des escarpins noirs à talons hauts et ses jambes étaient gainées avec ce que j'estimais être des bas.
 
            Je ne sais ce que nous avons mangé ce soir-là, ce dont je me souviens c'est que le ballet des serveurs, tous homosexuels selon la légende locale, nous avait beaucoup amusé. Il en avait été de même de l'attitude du chef qui amenait à chaque table un petit plat en plus en fonction du choix des menus. Nous avions beaucoup ri, et cela, je me le rappelle fort bien, en consultant la carte de desserts. Ceux-ci portaient les noms évocateurs de "plaisir d'homme", "plaisir de femme", "incubes et succubes" et bien d'autres encore dont le souvenir ne m'est pas resté.
 
            Anne commanda un de ces desserts au nom évocateur et se trouva servie avec diligence, le serveur posant devant elle une sorte de banana-split géant dépourvu de toute cuiller ou fourchette. Comme ma compagne s'étonnait auprès du serveur de n'avoir aucun couvert, celui-ci lui expliqua d'un air angélique, qui ne laissait pourtant aucun doute sur le franc amusement qu'il dissimulait, qu'il n'était besoin d'aucun couvert pour qu'elle puisse savourer son dessert. Prévenu par la réputation des desserts de l'établissement, j'avais pour ma part commandé une classique tarte tatin. 
 
            Anne, déjà écarlate à l'idée d'attaquer son dessert sans couvert, me lançait des regards implorants pour que lui prête ma cuiller. Je lui expliquais que je la lui céderai bien volontiers mais qu'elle n'échapperai cependant pas à son destin et qu'elle devrait au moins faire l'effort de savourer une partie de la banane sans autre aide que celle de sa bouche. Pour l'encourager, alors que je commençais à savourer ma tarte, ma main gauche se faufila sous la table pour aller caresser ses jambes.
 
            Mon idée première était de la caresser en des endroits que je savais sensibles de façon à l'affoler encore d'avantage et, si les circonstances le permettaient, de la faire jouir en public sans que nos voisins s'en doutent. Je glissais donc ma main sous la jupe de Anne et commençais à caresser ses genoux. Je la sentis se tendre un peu d'autant qu'elle venait de se décider à attaquer sa banane en enlevant du bout de la langue le petit cône de chantilly couvrant l'une des extrémité du fruit, mi tenant la coupelle à deux mains, mi baissant la tête comme elle le faisait lorsque c'était mon sexe dont elle s'occupait. Je remontais lentement le long de ses jambes jusqu'à la limite des bas, jouant quelques instants avec les attaches des portes jarretelles. Je me demandais si elle portait l'ensemble en soie crème qu'elle m'avait dit avoir acheté récemment mais qu'elle avait toujours refusé de me montrer. Continuant mon exploration, je caressais tout doucement la peau de ses cuisses et m'apprêtais à glisser mes doigts sous son slip lorsque par de brusque contraction des cuisses elle me fit comprendre que je ne devais
pas m'aventurer plus loin.
 
            Un peu déçu par sa réaction, je continuais à caresser la peau tendre qui s'offrait à moi tout en finissant distraitement mon dessert. Il faut dire que voir la bouche d'Anne s'approchant de la banane pour enlever à chaque fois une toute petite bouchée était un spectacle quasi insoutenable qui me consolait largement de ma petite déconvenue. Cette vue me ravissait à ce point que je décidais de laisser Anne continuer sa dégustation sans cuiller, ce qui ne semblait plus trop la gêner voyant qu'à d'autres tables des dames et de messieurs semblaient en proie aux même difficultés qu'elle. 
 
            J'avoue avoir été très excité par le spectacle que m'offrait ma compagne et je n'avais plus alors qu'une envie : me retrouver seul avec elle dans son appartement pour enfin pouvoir lui faire l'amour. Comme la banane avait disparu, je donnais enfin ma cuiller à Anne pour lui permettre de terminer plus aisément les boules de glace qui fondaient doucement sous l'effet de la chaleur. Nous avons demandé chacun un café et l'addition dont le montant, je le savais, amputerait mon budget d'étudiant de façon conséquente.
 
            En sortant du restaurant, j e voulais attirer ma compagne sous la première porte cochère venue bien décidé cette fois à la caresser de façon plus intime, voire même à lui faire l'amour sous cet abris précaire, les ruelles mal éclairées et la discrétion du quartier se prêtant fort bien à ce genre d'activités. Je savais où trouver ce que je cherchais et je tirais ma compagne dans l'intimité relative de l'entrée d'un hôtel particulier. Elle me suivit sans m'opposer de résistance, me rendant mes baisers avec fougue. Je caressais ses seins, sentant les pointes se dresser à travers le tissus du chemisier et celui du soutien gorge. Je glissais à nouveau mes mains sous sa jupe mais je me heurtais une seconde fois à un net refus de sa part en ce qui concernait la caresse de son sexe que je devinais déjà trempé et dont pourtant elle me refusait l'accès, elle qui, en temps normal, adorait ce genre de caresses furtives. Je me demandais ce que cette attitude cachait. 
 
            Nous avons rejoint la voiture et je laissais Anne nous ramener à son appartement. Je n'attendais pas plus que le temps strictement nécessaire pour verrouiller la porte de l'appartement avant de me jeter sur elle, pressé de savoir quelle surprise elle me réservait. Tout en l'embrassant, je dégrafais un à un les boutons de son
chemisier pour voir apparaître le haut de ce fameux ensemble en soie qu'elle me cachait depuis quelques semaines. Je la fis tourner de façon à défaire sans peine le bouton de sa jupe et en descendre la fermeture éclair. 
 
            Enjambant la jupe tombée à ses pieds, Anne apparue seulement vêtue de son soutien gorge, d'un porte jarretelle retenant ses bas couleur chair et d'un string. Il s'agissait bien de l'ensemble qu'elle avait acheté quelques semaines plus tôt et qu'elle m'avait caché. Je me reculais un peu de façon à savourer le spectacle qu'elle m'offrait. Elle était extrêmement désirable ainsi dévêtue et je ne tardais pas à reprendre mes caresses, commençant par ses seins que je libérais du soutien gorge. Elle avait conservé une poitrine d'adolescente avec de petits seins très sensibles mais dont la forme semblait à peine esquissée allait bien avec sa silhouette fine et gracile. Pour pouvoir mieux la caresser, je l'assis sur son lit, me mettant à genoux, car, ainsi placé j'avais ma bouche à hauteur de ses seins. Caresser la poitrine d'Anne avait été, avant que nous commencions à faire vraiment l'amour, une de mes occupations favorites et lui mordiller les pointes des seins lui avait toujours fait un énorme effet. J'aspirais donc, comme j'en avais l'habitude, une pointe après l'autre, ne lâchant l'une que pour m'occuper de l'autre quand mes mains constataient que le bout délaissé faisait apparaître un signe de fin d'érection. Anne savait qu'en procédant ainsi je préparais d'autres investigations beaucoup plus intimes. 
 
            Délaissant petit à petit les seins de ma partenaire, mes mains et ma bouche courraient maintenant sur tout son corps. Sa peau était sûrement enduite d'un lait car elle semblait littéralement imprégnée d'un parfum discret qui ne pouvait s'expliquer autrement. En revanche, en glissant ma bouche près de son string je constatais qu'elle avait laissé comme une piste ou une trace au parfum plus intense. Elle avait disposé le parfum sur toute sa peau, en touches discrètes sur l'ensemble du corps, en touches plus intenses là où elle me voulait insistant. 
 
            Je commençais à comprendre pourquoi elle avait refusé mes assauts impatients à notre sortie du restaurant et pourquoi elle avait repoussé mes mains lorsqu'elle voulaient monter trop haut sous sa jupe. Si elle avait décidé qu'en ces endroits ma bouche devait passer, il aurait été malvenu de réduire à néant tous ses efforts en recherchant une étreinte rapide qui, sûrement, nous auraient procuré du plaisir mais
nous aurait privé de ce crescendo érotique. 
 
            Je constatais avec plaisir que la peau autour du string avait été épilée très soigneusement, comme lorsqu'elle se rendait à la piscine pour que son maillot ne laisse rien deviner de sa fine toison blonde. J'embrassais cette partie de peau très sensible et j'obtins enfin les premiers signes du plaisir que procurait à Anne les caresses de ma langue et de mes doigts. Elle frissonnait aussi sans que je puisse dire si la sensation lui était vraiment agréable ou à la limite de l'insupportable comme le sont les effleurements dans de pareils cas.
 
            Je plaçais enfin ma bouche sur le fin tissus de soie qui protégeait son sexe ce qui me valut quelques soubresauts. Il me semblait sentir mieux qu'à l'accoutumé les lèvres du sexe et l'humidité due à l'excitation. Je la caressais un peu de mes lèvres à travers la fine étoffe du string et, lorsque, les coups de reins se firent plus fort, j'entrepris de retirer le dernier rempart subsistant entre ma bouche et le sexe d'Anne.
 
            La surprise m'attendait en fait sous le string. Pour mon anniversaire Anne avait décidé de m'offrir la réalisation d'un de mes fantasmes : son sexe entièrement glabre, rasé et doux comme l'ensemble de sa peau. J'étais tellement surpris de la voir ainsi offerte que j'en oubliais pour un temps mes caresses pour lui poser quelques questions. Elle m'avoua avoir projeté cela depuis un bon moment déjà mais qu'elle voulait s'offrir à moi ainsi pour une grande occasion ce qui expliquait pourquoi chaque fois que j'avais évoqué la chose elle avait toujours refusé, calmant mes désirs en dégageant un peu son clitoris et en raccourcissant un peu l'ensemble de sa toison. 
 
            Elle avait mis à profit la fin d'après midi pour prendre un bon bain et, m'empruntant mon nécessaire de rasage, pour me préparer ma surprise du soir. Connaissant ses habitudes, le lui demandais si elle avait profité du bain pour se caresser et se donner du plaisir à l'aide du jet d'eau dirigé vers son clitoris. Elle me dit avec malice que, dans un but uniquement expérimental, elle s'était non seulement donné du plaisir durant le bain mais aussi après le rasage car passer mon blaireau couvert de mousse à raser sur son sexe l'avait à nouveau mise dans tous ses états. Comme je lui demandais ce qu'elle concluait de l'expérience, elle me dit avec son petit
sourire coquin au coin des lèvres, que l'échantillon était encore trop petit pour permettre d'en tirer une loi générale mais, qu'a priori, les deux types d'orgasmes semblaient se valoir même si le rasage donnait au second un coté beaucoup plus pervers car peut être l'absence de toison décuplait elle ses sensations. Elle avouait pourtant avoir besoin de recommencer pour affiner d'avantage ses conclusions. Son discours pseudo scientifique ne dissimulait pas le plaisir qu'elle prenait à me faire râler, sachant quel plaisir j'aurais pris au moins à la voir faire, au mieux à pratiquer moi même le rasage. Devinant mes pensées, elle me rassura me disant que de toute façon j'aurai sûrement l'occasion de passer moi même le rasoir sur son sexe si je lui promettais de faire très doucement. 
 
            Elle avait profité du temps passé à me raconter la mise en place de la surprise pour me déshabiller entièrement et je retrouvais entièrement nu alors qu'elle avait conservé son porte jarretelles, ses bas et ses escarpins qui faisaient ressortir comme au sein d'un écrin son sexe abricot. 
 
            Roulant sur le lit, je plongeais enfin ma tête entre ses cuisses pour lui prodiguer la caresse qu'entre toutes elle préférait. Elle plaquait ma tête contre son sexe, me serrant à m'étouffer de peur sans doute que ma langue ne soit pas assez présente sur son clitoris. Je me dégageais pourtant de cette emprise pour pouvoir glisser ma langue partout, en ses endroits en particulier où, en temps normal, sa toison régnait en maître. Mais Anne semblait pressée de jouir. J'étais aussi impatient qu'elle, mon sexe dressé depuis déjà longtemps me faisait mal à force d'attendre.
 
            Je changeais ma position pour placer mon corps au dessus du sien de façon à présenter mon sexe à ses lèvres tout en continuant à m'occuper de ce petit abricot qu'elle m'offrait comme un second dessert. Cette position pourtant ne la ravissait pas, elle fit alors en sorte de me placer sous elle et, toujours tête bêche, entreprit de me gober avec la même passion que je mettais à caresser son sexe. Cette nouvelle posture, beaucoup plus classique avait pour avantage essentiel de me permettre non seulement de caresser beaucoup plus aisément le sexe de ma compagne mais aussi d'accéder à sa porte étroite que je pouvais pénétrer de mes doigts. De son coté, elle avait toujours préféré cette position pour me sucer.
 
            Elle ruisselait sous mes caresses et son petit clitoris se faisait de plus en plus dur sous ma langue. Je savais son orgasme proche et décidais de l'hâter en la pénétrant de mes doigts. Je ne sais laquelle de mes mains j'avais affectée à son sexe et l'autre à ses fesses mais en plus de ma langue, mes doigts pénétraient tous ses orifices et mon sexe comblait sa bouche. 
 
            Elle me lâcha pour jouir enfin sous mes caresses, criant et ruant car tout contact, à ce moment précis, lui devenait insupportable. Mon visage était littéralement inondé de son plaisir et, contrairement à ce qui se passait en temps normal, je recueillais sous ma langue toute la rosée qu'elle m'offrait. Je continuais à embrasser tout doucement la peau épilée de son sexe et chaque contact de ma bouche lui arrachait un frisson. 
 
            N'appartenant pas à cette race de filles pouvant enchaîner les orgasmes comme des perles, elle se remettait petit à petit de son plaisir en s'occupant à nouveau de mon sexe. Elle m'avalait, me gobait avec une furie que je lui connaissais peu. Sa bouche formait un doux fourreau dans lequel elle me faisait glisser, se servant de ses mains pour me caresser ou me branler si elle décidait de ne conserver que mon gland en bouche. Elle aimait particulièrement, me disait elle, le fait que j'aie été circoncis dans mon enfance , ce qui, selon elle lui permettait de mieux apprécier la forme de mon sexe et de mieux saisir mes réactions à ses caresses. Elle sentit monter mon plaisir sans que j'eus à le lui dire et, me retirant de sa bouche pour profiter du spectacle de ma jouissance elle continua à me caresser de ses mains jusqu'à mon explosion.
 
            Je jouis longuement, inondant ses mains et sa poitrine, ma bouche collée à son sexe pour transformer mes cris en un long râle. 
 
            J'étais littéralement épuisé par ce plaisir et, après s'être dégagée de cette étreinte qui plaçait toujours mon visage entre ses cuisses, en se retournant vers elle je vis qu'Anne était aussi fatiguée que moi. Je dégrafais alors son porte jarretelles et fis rouler ses bas tout doucement de façon à ne pas les filer. Elle fit disparaître les traces de mon plaisir sur son corps et vint se blottir contre moi pour me demander comment j'avais trouvé son cadeau d'anniversaire.
 
            Je lui répondis que je trouvais très amusant et un peu pervers de me faire officiellement entrer dans l'âge adulte en me présentant un sexe de petite fille à caresser, le décalage me paraissant fort drôle. Je lui avouais aussi que cette séance de caresses m'avait épuisé et que nous reprendrions les ébats demain là où nous les avions laissés. Elle me dit en riant qu'elle attendait mieux de moi en cette soirée spéciale mais qu'au fond elle ne se sentait pas non plus la force de recommencer.
 
            Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre, ivres de plaisir et j'ai profité souvent par la suite du sexe abricot d'Anne, la rappelant à sa promesse et pratiquant souvent moi même le rasage de ma compagne.
 
***
 
            Si Anne et moi nous sommes séparés un peu moins de deux ans après, il m'est resté, de ma vie avec elle et de cette expérience, le goût des caresses et des femmes aux toisons peu épaisses ou à demi épilées, qui aiment à me faciliter l'approche de leur clitoris.

 

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