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  • : Les aventures érotiques de Sir Orso : un libertin parisien raconte
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17 mai 2006 3 17 /05 /mai /2006 13:12
En sortant de mon bureau je m'étais rendu dans une librairie proche du père Lachaise dans l'intention de me procurer un cadeau d'anniversaire pour mon amie.
 
N'ayant pas trouvé l'ouvrage que je recherchais, un recueil de nouvelles érotiques pourtant assez récent, je décidais de me rendre dans une boutique spécialisée dans l'univers du sado masochisme. Cependant, comme la boutique était en réfection, elle n'offrait plus autant de choix que par le passé et je m'apprêtais à repartir lorsqu'un couple est entré dans la boutique. La présence d'une femme en cet endroit n'étant jamais anodine, je décidais de rentrer à nouveau, mi par curiosité mi pour signaler au vendeur mon changement d'adresse.
 
Je n'avais pas bien regardé le couple qui venait d'entrer et, pendant que je demandais au vendeur de la boutique de me donner un papier pour leur donnais ma nouvelle adresse, j'eus plus le loisir de regarder la jeune femme. Elle se tenait près du comptoir, à deux mètres de moi et je pouvais la détailler à loisir pendant que son compagnon faisait un bref tour dans les rayons. Elle portait une longue robe verte, d'un vert soutenu, des lunettes extrêmement foncées et des bottines marron. Une tenue somme toute très sage, voire pudique mais qui, assez moulante, laissait deviner un corps souple et mince. Ses longs cheveux auburn n'étaient pas attachés. Elle semblait presque fragile tellement elle était menue.
 
Son compagnon portait un costume bordeaux, branché mais assez voyant. Sa petite barbiche et ses lunettes d'intellectuel lui donnaient un air assez ironique. Elle semblait lui être soumise mais pourtant ce fut elle qui prit l'initiative de venir me voir, me portant un papier sur lequel était inscrit les mots suivant :
 
"Floyd, téléphonez moi pour recevoir des photos"
 
Le numéro d'un téléphone portable précédait cette simple phrase.
 
Si elle ne s'était pas approchée de moi je pense que je serais sorti de la boutique pour rejoindre une amie qui m'attendait pour dîner. Au lieu de cela je demandais à Floyd s’il lui était possible de poser pour moi et si oui si elle et son ami avaient le temps d'en discuter autour d'un verre. Elle alla demander conseil à son compagnon avant de revenir vers moi pour me donner son accord. Elle me demanda simplement de les attendre quelques minutes car ils avaient quelques détails à régler avec l'équipe de la boutique. L'attente se prolongea un peu du fait de la visite d'un homme qui s'avéra être un des photographes les plus en vue du monde fétichiste.
 
Nous nous sommes finalement retrouvés tous trois dehors sans que nous ayons échangé plus de quelques mots. Ils me demandèrent où je souhaitais prendre un verre sachant qu'ils avaient un rendez-vous dans le centre de Paris assez près de l'endroit où je devais me rendre moi-même.
 
Nous nous sommes entassés dans leur voiture qui était garée à proximité et avons pris la direction du centre ville. Floyd conduisait, j'étais à ses côtés et Tony partageait la banquette arrière avec un siège pour enfant. Devant moi, dans le vide poche se trouvait de la lingerie blanche qui avait du être celle de Floyd avant son arrivée à la boutique.
 
Ne sachant trop comment me comporter, j’avais pris le parti de rester spectateur et j’attendais de voir comment la situation allait évoluer. Tony et moi discutions de choses et d’autres tandis que Floyd s’engageait dans la rue du Chemin Vert en direction de la place de la République. Au feu rouge suivant, la main de Floyd quitta un instant le pommeau du levier de vitesse pour venir effleurer ma jambe. Ce signal tacite m’indiquait que je pouvais aller plus loin et profiter de la situation.
 
Profitant du fait que la ceinture de ma conductrice n’était pas bouclée, je remontais le long de la jambe droite de Floyd jusqu'à la limite de ses bas couleur chair. Je rencontrais un porte-jarretelles et continuais ma progression. Si l’absence de barrière entre ma main et le sexe de Floyd n’était pas en soi une surprise, la luxuriance de la toison que je rencontrais en fut une. En effet, les canons de ce milieu exigent en général si ce n’est une épilation totale, du moins le rasage des lèvres du sexe pour le mettre en valeur. La longueur de la toison que je fouillais me laissait à penser au contraire qu’elle n’avait jamais été rasée ni même taillée.
 
Mes caresses n’étaient guère facilitées par les nécessités de la conduite dans les rues de la capitale, d’autant que Floyd profitait des rares moments où elle pouvait libérer sa main droite pour venir tâter l’entrejambe de mon pantalon. Ses caresses étaient presque brutales, comme si elle avait voulu s’approprier ainsi mon sexe engoncé dans sa prison de toile.
 
Nous avons trouvé à nous garer dans une rue parallèle à la rue Saint Denis dans l’intention de nous diriger vers les Halles. En sortant de la voiture, Tony ajusta autour du cou de sa compagne une longue chaîne faite d’anneaux de métal de tailles différentes qui n’était pas à proprement parler un signe de soumission mais plutôt un ornement.
 
Floyd avait pris place entre nous deux et nous avons choisi un café près de Châtelet qui nous offrait la possibilité de profiter en terrasse de la température extraordinairement clémente de ce dernier jour de Février. Charme supplémentaire du lieu, un pianiste avait installé son quart de queue sur une remorque et faisait la publicité de son concert du lendemain en interprétant des airs de musique classique.
 
Nous nous sommes installés derrière de petites haies en pot de façon à être abrités au mieux des regards des passants et, pendant que Tony photographiait le pianiste, Floyd et moi avons commandé une coupe de champagne et très vite ma main avait repris sa place entre les cuisses de ma partenaire. La caresse était plus aisée et l’humidité du sexe de Floyd se répandait sur me doigts au fur et à mesure que mes doigts s’agitaient. Pour faciliter l’accès à son intimité, je lui intimais de défaire un bouton de sa robe. Ai-je précisé que la robe comportait des boutons sur toute sa hauteur ? J’exigeais également d’elle qu’elle avance sur sa chaise de manière à pouvoir ouvrir d’avantage les cuisses. En lui imposant cela, je pensais déjà aux marques que la chaise allait produire sur la peau de ma voisine et à la possibilité d’être observé de la rue d’autant qu’un attroupement se formait autour du pianiste.
 
Tony nous ayant rejoint, il décida de faire des photos de ma main occupée à caresser Floyd. Il nous fallut pour cela écarter encore plus largement la robe et presque dénuder les jambes de sa compagne. L’éclair du flash dut attirer l’attention sur nous car, quelques minutes après cette séance de photo, il était devenu clair que si certaines personnes restaient pour écouter le pianiste, certaines avaient remarqué notre manège et ne se privaient pas pour se rincer l’œil. La présence de ces voyeurs semblait agacer Floyd qui, sortant de sa retenue, leur adressa quelques paroles assez sèches d’autant que l’un d’entre eux s’était approché un peu trop près de la haie nous séparant du trottoir.
 
Je décidais pour ma part d’en offrir un peu plus a notre public improvisé. Trempant mon index dans le champagne, j’allais en humidifier le clitoris de Floyd que j’avais fait grossir en le faisant rouler sous mes doigts. La réaction de crispation de ses cuisses fut instantanée mais pourtant le visage de ma voisine resta de marbre et son corps ne bougea pas. Tout au plus m'offrit-elle un battement de paupières que je devinais plus que je ne le vis en raison des lunettes fumées qu’elle avait conservées malgré la tombée de la nuit. Son sexe ruisselait et je ne pus m’empêcher de goûter au mélange formé par son odeur et le champagne avant de recommencer. L’odeur était celle d’une rousse, extrêmement forte et poivrée. Une odeur qui assurément n’aurait pas plu a tous mais qui m’enchantait.
 
Il devenait urgent de prendre une décision quand au déroulement de la soirée et, profitant du portable de Tony, je prétextais un empêchement quelconque pour annuler mon rendez-vous et pour prendre la direction d’un restaurant en compagnie de mes nouveaux amis.
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