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  • : Les aventures érotiques de Sir Orso : un libertin parisien raconte
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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 13:27
Auto-stop
 
La première fois que j'ai rencontré Carmen c'était par une glaciale nuit de mars.
 
L'hiver ne semblait pas vouloir finir et à la sortie du cinéma j'avais raccompagné en voiture la bonne âme qui avait consenti à me tenir compagnie. La rue dans laquelle elle vivait étant en sens unique, je me voyais obligé, pour rentrer chez moi, de faire un crochet par une grande avenue qui servait de point de rencontre aux prostituées, professionnelles ou occasionnelles, et aux clients venant des deux côtés de la frontière.
 
J'allais m'arrêter à un feu rouge lorsque sur ma droite je vis une jeune fille vêtue de noir en train de faire du stop à un arrêt de bus. Sans prendre la peine de réfléchir, je stoppais à sa hauteur pensant qu'à cette heure tardive elle avait raté le bus qui la conduirait dans un autre quartier de la ville. Comme je baissais ma vitre, je lui demandais où elle souhaitait aller, elle me demanda si je pouvais la conduire dans une petite ville que je connaissais mais se trouvant à une trentaine de kilomètres de là. Ma première réaction fut de faire la grimace car connaissant la ville en question la ballade prendrait facilement près d'une heure. Elle a du sentir que j'allais la laisser tenter sa chance avec un autre lorsqu'elle me dit que l'on pouvait s'arranger. Cette répartie me fit sourire et sans lui demander plus de détails sur le contenu de l'arrangement en question, je lui fis signe de monter à ma droite.
 
A cette heure de la nuit, il était pas loin de minuit, la circulation était fluide et nous sortîmes de la ville sans encombre. Comme je me rendais compte qu'à la suite de cette expédition j'allais me coucher très tard, j'attrapais tout de suite la rocade nord et accélérais pour rejoindre au plus vite ma destination. J'allais prendre une bretelle pour bifurquer sur une voie rapide que j'empruntais habituellement pour me rendre dans cette ville où mon travail m'avait parfois conduit mais ma passagère m'arrêta. Elle m'expliqua alors qu'il existait un chemin plus rapide qui nous faisait arriver tout à côté de chez elle. Comme nous avions peu parlé au cours de premiers kilomètres, ce changement de route lui permit d'engager la conversation. Elle me demanda comment je connaissais la ville où nous allions, si je travaillais, si j'étais de la région même si à ce sujet mon accent ne devait guère laisser de doute sur mon origine étrangère...
 
Je lui répondais par des phrases assez courtes sans détailler mes activités. Je lui expliquais que je vivais dans la région depuis deux ans pour mon travail mais que j'étais originaire du sud. Elle m'expliqua qu'elle n'était pas non plus de la région mais qu'elle avait du suivre ses parents qui étaient venus s'installer dans la région suite à une mutation. Elle m'expliqua également qu'après un diplôme d'aide soignante elle avait entrepris des études d'infirmière. Son histoire se tenait mais tout comme son prénom, Carmen, l'histoire sentait le toc.
 
Je pensais plutôt à une junkie qui faisait le tapin de temps en temps pour se payer sa dose mais son allure n'était pas celle d'une droguée. Elle ressemblait plutôt à ce qu'elle disait être : une étudiante ou une chômeuse en manque d'argent qui arrondissait ses fins de mois sur le trottoir. Elle me donna elle même une clef de l'énigme en me racontant qu'elle faisait du stop car elle avait eu un accident avec sa voiture et qu'elle rageait d'autant plus qu'elle n'avait encore terminé de la payer au "copain" qui la lui avait vendue.
 
Au lieu du long ruban quasi rectiligne de la voie rapide, nous avons rapidement traversé les petits villages endormis pour arriver en vue de notre destination. J'avoue que la chaleur de la voiture et la conduite de nuit m'avaient un peu assoupi et je n'aspirais qu'à rentrer au plus vite me coucher. J'avais il est vrai oublié la promesse de ma passagère, ou plutôt j'avais un peu honte de la lui rappeler. Ce fut elle qui me demanda si je voulais bien m'arrêter quelques minutes à l'entrée de la ville. Elle m'expliqua qu'il y avait là une carrière dont la route d'accès servait de repaire aux amoureux. En ce soir de semaine selon elle nous ne risquions pas d'être dérangés. Sur ses indications, je stoppais donc la voiture derrière un bosquet après m'être assurés que nous étions invisibles de la route.
 
Carmen me demanda si une gâterie me conviendrait. Je lui répondis que cela me convenait tout à fait si elle avait un préservatif sur elle car moi, j'en étais dépourvu.
 
Elle dégrafa son chemisier, autant pour me permettre de caresser sa poitrine que pour éviter tout risque d'accroc avec ma ceinture et entreprit de m'emballer de latex pour me récompenser d'avoir pris la peine de la raccompagner. Elle me fit grossir lentement dans sa bouche, s'aidant de sa main gauche pour me maintenir et de sa main droite pour me caresser doucement les testicules. Elle officiait tout doucement, avec une tendresse que je ne m'attendais pas à trouver chez une fille qui avait du prodiguer les mêmes caresses à bon nombre de mâles.
 
Sa poitrine était douce et ferme, sa bouche très tendre mais très habile et, comme je n'avais en aucune façon à me soucier de son plaisir, je pris égoïstement le mien assez vite malgré mon envie de laisser durer la caresse le plus longtemps possible. Malgré mes soubresauts, Carmen me maintint dans bouche de longues secondes encore, comme le ferait une maîtresse à son amant.
 
Il fallait pourtant rompre le charme et me réajustant rapidement, j'entrepris de désembuer rapidement la voiture pour nous permettre de repartir. Je me contentais ensuite de lui demander les indications pour la ramener chez elle, sans évoquer le plaisir qu'elle venait de me donner. Je la laissais à l'angle d'une rue et la regardais entrer dans une petite maison basse d'un quartier ouvrier assez pauvre.
 
Je suis repassé plusieurs fois devant la maison de Carmen mais sans l'apercevoir. En revanche, je la revis une seconde fois en ville, elle n'était pas seule, mais ceci est une autre histoire.
 
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