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  • : Les aventures érotiques de Sir Orso : un libertin parisien raconte
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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 10:33
Je plaçai mon sexe contre le sien, m’enfonçai lentement en elle tout en caressant de mes doigts son petit clitoris. Elle ondulait doucement des hanches et des fesses et nous nous sommes sans mal synchronisés. Je sentais le désir monter doucement en moi et mon gland grossir au fur et à mesure. Bientôt il bloquerai un peu à l’entrée du vagin ce qui me procurerai une délicieuse sensation. J’abandonnais son clitoris pour me reporter sur ses fesses que j’empoignai à pleines mains, les pétrissant, donnant quelques petites claques dessus à chaque poussée. Elle me jetait de temps en temps un coup d’œil qu’elle accompagnait d’un sourire. Je devenais plus insidieux à chacune de mes caresses et très vite mes doigts vinrent fureter du côté de son anus totalement épilé que je j’agaçais d’un doigt légèrement humide.
 
Mes tremblements avaient cessé depuis longtemps et je me sentais maintenant parfaitement à l’aise. Je m’arrêtai un instant alors que mon sexe était quasiment sorti pour jouir du spectacle et de la sensation que j’aurai à pénétrer lentement dans cet antre chaud et étroit. Isabelle ouvrit les yeux, tourna un peu plus son visage vers moi et me dit :
-         Prends-moi par derrière, tu sais que j’aime ça
 
Je savais en effet que Isabelle était réputée sur certains forums de discussion consacrés aux escort-girls comme pratiquant assidûment la sodomie. Qu’elle la subisse était une chose, qu’elle la réclame en était une autre alors que nombre de mes conquêtes me jugeaient un peu trop volumineux pour ce genre de plaisir et n’y consentaient qu’après une longue préparation et jamais dans cette position dans laquelle je pouvais aller et venir à ma guise ne leur laissant que peu d’emprise sur la situation.
 
-         Tu es sure ?
-         Oui, ne t’en fais pas, répondit-elle ayant sûrement deviné le sens de mon interrogation, je préfère que ce soit l’homme qui domine.
 
Je ne me fis pas prier et sans faire plus de manières ni préparation je posais mon gland sur sa porte étroite. Isabelle changea alors légèrement de position pour placer son visage dans les coussins qui étaient devant elle, creuser le dos et relever un peu les fesses. Je poussai doucement mais fermement pour la faire céder l’anneau de chair. Elle eut un petit cri quand la partie la plus large du gland força le passage. J’arrêtai instantanément pour lui permettre de s’habituer à ma taille. Je sentis les muscles se contracter puis se relâcher m’incitant ainsi à continuer ma pénétration. Je repris donc mes lents va et viens qu’elle accompagnait de petits mouvements du bassin. Elle se masturbait en même temps et le spectacle de sa main jouant sur son clitoris dans le même temps m’excitait au plus haut point.
 
Voir une femme se caresser a toujours été pour moi une source infinie de plaisir et au bout de quelques minutes, l’action combinée de cet étroit fourreau et de la vue sur cette main s’agitant sur son sexe me firent jouir dans un long râle. Je fermai les yeux pour profiter le plus longtemps possible de cette sensation pendant que je sentais la main de Isabelle s’agiter plus rapidement sur son clitoris. Je l’entendis pousser un cri bref pendant que les répliques de ma jouissance m’arrachaient des sursauts brefs mais violents qui envoyaient cogner mon sexe au fond du cul de Isabelle.
 
Lorsque je fus calmé, je me retirai doucement, me laissai aller sur le dos et me débarrassai de mon partenaire de latex. Isabelle s’était tournée sur le côté et me caressai doucement le ventre et mon sexe encore bien dur. Je n’ai pas osé lui parler de son plaisir mais même s’il n’a pas été aussi intense que le mien je pense qu’elle en a pris sa part.
 
Nous avons fait une pause pour nous désaltérer et reprendre nos forces. Je trouvais tout à coup l’appartement surchauffé alors qu’au début de la soirée il me paraissait glacial.
 
Isabelle avait renfilé ses chaussures et la voir évoluer chez moi uniquement vêtue de ses escarpins et des ses bas était un spectacle que je ne suis pas près d’oublier.
 
Pendant que nous buvions un verre elle me montra ce qu’elle avait apporté dans son deuxième sac : une très étrange robe chinoise en vinyle rouge rescapée des achats qu’elle avait effectués aux Etats Unis avant le 11 septembre. Elle connaissait mes goûts pour les vêtements originaux et fétichistes et m’avait apporté cette robe à titre d’exemple.
 
J’ai eu à nouveau envie d’elle. Nous avons refait l’amour de façon plus classique, plus violemment aussi. Isabelle était couchée sur le dos, les fesses surélevées, posées sur des coussins. J’étais debout à côté du lit, j’avais collé ses jambes contre ma poitrine, ses chevilles sur mes épaules et je l’avais pilonnée assez intensément pour permettre à mon plaisir de venir vite.
 
Ma jouissance a malgré tout un peu tardé. Je ne me suis pas du tout préoccupé de Isabelle à ce moment là, elle s’accrochait comme elle pouvait, me laissant aller à me guise. Mon plaisir n’a pas eu la même saveur que lors de la première fois même si cette position est l’une de mes préférées quand je veux aller au fond d’un sexe qui m’est offert.
 
Pendant que Isabelle réquisitionnait la salle de bain je regardais l’heure. Il était près de deux heures du matin. Je commençais à penser à la somme qu’elle allait me demander car le moment que nous avions passé ensemble était bien loin du simple massage que nous avions évoqué.
 
J’avais vidé le distributeur de mon agence bancaire en attendant Isabelle mais je ne savais pas si cela était suffisant. Je commençais même à avoir de sérieux doutes quand elle vint me rejoindre sur le canapé.
 
-         Combien est-ce que je te dois ?
-         Alors, me dit-elle en m’adressant un petit sourire en coin, disons un massage et puis une heure supplémentaire. Ce qui fait …
 
Elle m’annonça une somme qui, malgré l’importance du montant, était inférieure à ce que j’avais retiré en début de soirée. Intérieurement je poussais un soupir de soulagement même si je donnais un violent coup de griffe dans ma caisse noire. Je réfléchissais pendant que je comptais l’argent que j’allais remettre à Isabelle : si elle avait voulu appliquer ses tarifs à la lettre elle m’aurait facturé près du double…
 
Avant que je la raccompagne à la station de taxi la plus proche en lui promettant de la rappeler bientôt, Isabelle empocha une enveloppe copieusement garnie – mon distributeur ne m’ayant délivré que des petites coupures – et me laissa la robe de vinyle rouge comme cadeau.
 
 
**
*
 
Nous nous sommes revus à plusieurs reprises mais plus pour faire l’amour. Je lui apportais mes quelques compétences en informatique et elle me servait de modèle pour des photos un peu coquines qui lui ont servi pour son site Internet. Echange de bons procédés.
 
Isabelle a depuis posé pour Christophe Mourthé et continue à ce jour sa carrière de Call Girl de luxe. Jusqu’à quand nul ne le sait. Mais je l’aurais connue des deux côtés du miroir et je ne sais quelle facette de son personnage m’est la plus chère. L'Isabelle du jour ou celle de la nuit ?
 
Elle m’a dit récemment avoir modifié sa méthode de massage, ce sera peut être l’occasion de renouer des relations disons plus, professionnelles…
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