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  • : Les aventures érotiques de Sir Orso : un libertin parisien raconte
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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 10:41
Isabelle
Mars 2002
 
 
Mettons d’abord les choses au point.
Isabelle n’est pas son vrai prénom.
Quel est-il ?
Peu importe mais je le connais.
Comme je connais d’elle quelques petites choses qui me la rendent à la fois plus proche et plus mystérieuse.
 
J’ai rencontré Isabelle pour la première fois en septembre 2001.
Elle travaillait alors pour un grand cabinet d’avocats parisien dans lequel j’effectuais une mission.
Je n’ai jamais su exactement quel était son poste mais je sais qu’elle avait accès à pas mal d’informations sensibles qui rendaient sa position stratégique.
Je suppose que depuis elle continue d’être une sorte d’assistante de luxe dans de très grandes sociétés.
 
A cette époque Isabelle et moi avions pris quelques verres ensemble dans un petit café et nous avions longuement parlé de son goût pour la lingerie. Elle m’avait d’ailleurs fourni une splendide guêpière de couleur bronze, commandée aux USA, que j’ai offerte à ma compagne. Nous avions aussi évoqué son amour des talons hauts et nous avions flâné devant les vitrines d’un magasin d’une galerie des Champs Elysées qui présentait les créations délirantes d’une marque italienne.
 
Elle était même venue nous apporter la guêpière chez nous et j’avoue que j’avais espéré que la soirée ne dégénère en quelque chose d’un peu plus coquin. Malheureusement ce soir là ma femme était épuisée par une longue journée de réunion et n’aspirait qu’à se coucher tôt.
 
Après cette soirée et à la fin de ma mission, Isabelle m’avait laissé son mail professionnel. Nous avons correspondu quelques temps à un rythme irrégulier. Parfois nous échangions plusieurs messages par jours et parfois rien pendant une semaine.
 
Et puis un jour son mail est resté muet. Son compte a été supprimé peu de temps après et j’ai perdu sa trace. Pas complètement en fait car j’avais conservé son mail personnel ainsi que son numéro de portable mais je ne sais trop pourquoi je ne l’ai jamais contactée.
 
Quelques mois plus tard, Olivier dont j’ai déjà pas mal parlé et avec qui j’avais passé plusieurs soirées coquines, m’a adressé une liste de liens vers des sites qui, selon lui, devaient m’intéresser. Il y avait là quelques sites amateurs, des sites consacrés à la photo, des sites de modèles et de quelques demoiselles vendant ouvertement leurs charmes dans le relatif anonymat de la grande toile.
 
J’en ai visité certains, écartant ceux ouvertement commerciaux pour me consacrer à ceux hébergés gratuitement par les providers. Par expérience je savais que c’était en général ceux là qui présentaient les choses les plus intéressantes. Et bien sûr au milieu de la liste se trouvait celui de Isabelle…
 
J’ai dû faire une drôle de tête car je ne m’attendais pas à trouver celle que je connaissais sous une autre identité en train de proposer ses services de masseuse et d’escort-girl sur Internet. Vous vous demandez sans doutes comment j’ai pu la reconnaître ? C’est fort simple : contrairement à la plupart de ses consœurs elle n’avait pas masqué son visage et apparaissait en photo telle que je l’avais connue quelques mois plus tôt. Je savais qu’elle avait posé pour des photos, elle me l’avait dit à l’époque mais de là à s’exposer ainsi… De plus elle ne cachait pas son âge dans un métier où apparemment beaucoup de filles se rajeunissaient.
 
J’avoue avoir pas mal tergiversé. Que faire ? L’appeler ? Rester dans l’ombre ? J’ai hésité longtemps, je me suis renseigné sur elle et sur le milieu en surfant sur de nombreux sites consacrés aux escorts. Même si cela me paraissait assez évident en découvrant ses tarifs j’ai vite compris qu’elle faisait partie du gratin des escort-girls de luxe. Une soirée avec elle pouvait représenter le salaire mensuel que je recevais quelques années auparavant…
J’ai cependant fini par craquer.
 
Un vendredi soir où j’étais seul dans mon appartement en travaux j’ai appelé Isabelle sur son numéro « professionnel ». Il était aux environ de 19 heures. Elle a répondu tout de suite et nous avons entamé une bien étrange conversation.
 
-         Etes vous libre ce soir ?
-         Oui mais pour quelle prestation.
-         Je ne sais pas trop, j’hésite encore.
-         Voulez-vous que je vous rappelle mes tarifs ?
-         Non, ils sont sur le site, en fait pour être franc nous nous connaissons.
Silence
-         Ha bon et comment me connaissez-vous ?
Je lui cite alors le nom du cabinet d’avocat et son prénom.
-         Dites-m’en plus, je ne reconnais pas votre voix
-         Vous m’aviez fourni une guêpière dorée pour mon épouse
-         Pas dorée, répondit-elle moqueuse, bronze. Vous êtes M. X n’est ce pas ?
-         Oui tout à fait
 
Elle me demanda ensuite si j’étais réellement décidé à la rencontrer et si oui comment faire puisqu’elle connaissait l’existence de mon épouse.
Je lui dis que j’étais seul mais cela ne semblait pas lever ses réticences. Il fallut que je lui parle de nos expériences coquines pour qu’elle comprenne qu’en fait au-delà de la confiance que je pouvais lui accorder quant à sa discrétion elle pouvait m’accorder la même en retour. Et que si je l’avais trouvée très séduisante lors de notre première rencontre elle était maintenant l’incarnation d’une sorte de fantasme : celui de la prostituée de luxe.
 
Nous avons longuement discuté et au final elle m’a demandé ce qu’elle devait faire, venir ou pas. Je lui ai demandé de venir pour un massage et qu’après nous verrions.
 
Je lui ai donné l’adresse, le code d’accès de l’immeuble et elle m’a dit qu’elle serait là dans une heure et demi, le temps de manger et de se préparer.
 
Pour éviter de trop gamberger j’ai passé l’heure et demi-suivant à ranger un peu le chantier qu’était l’appartement, prendre une douche et laver la salle de bain.
 
Elle a sonné vers 22 heures.
Je l’ai attendue sur le pallier et elle est apparue presque inchangée par rapport à mes souvenirs. Elle portait un grand manteau blanc en lainage, un tailleur sombre et ce qui me semblait être un petit pull moulant. Elle était chaussée d’escarpins à talons aiguilles en cuir façon nubuck.
Elle portait deux grands sacs à l’effigie d’une célèbre marque de vêtements.
 
Je pris son manteau, lui fis visiter les quelques pièces en état et la conduisis vers le salon. Elle prit place dans le canapé tandis que je me posais dans mon vieux fauteuil club.
 
Pendant que j’allais chercher l’alcool qu’elle m’avait demandé et quelques friandises, elle avait sorti d’un des sacs une paire d’escarpins noirs aux talons délirants.
Elle me regarda en souriant :
-         Je me suis souvenu, tu vois !
-         J’aimerais autant que l’on continue à se vouvoyer comme avant lui dis-je.
-         Comme vous voudrez mais sachez qu’ils viennent de la boutique à côté des Champs, me répondit-elle en les enfilant.
 
Elle se mit debout pour faire admirer le galbe de sa jambe qui était, il faut bien l’avouer, à damner un saint.
 
-         Je ne peux pas marcher avec dans la rue, 13 centimètres de talon c’est un peu dangereux mais à l’intérieur cela prend une autre dimension n’est ce pas.
 
Je ne pouvais qu’acquiescer.
J’étais assez tendu et malgré le chauffage poussé à son maximum je n’arrivais pas à me réchauffer.
 
Isabelle faisait l’essentiel de la conversation en répondant aux quelques questions que je lui pose. En fait au moment où nous nous étions rencontrés, elle avait déjà mis un pied dans le monde de la prostitution mais n’en tirait que des revenus d’appoint. Elle avait conservé son statut de cadre pendant encore quelques temps puis depuis quelques semaines avait arrêté de travailler en entreprise.
 
Au bout de quelques temps et comme la conversation s’enlisait, elle me proposa de prendre une douche. Comme je lui répondis que j’en avais pris une en l’attendant, elle me proposa de passer dans la chambre pour qu’elle m’y masse ?
 
-         Avez-vous besoin de quelque chose ? Demandais-je, presque pour retarder l’échéance.
-         Non juste d’une ou deux grandes serviettes pour ne pas tâcher les draps avec l’huile.
 
Elle me montra alors le flacon dont elle s’était emparée : de l’huile sèche de chez Carita, de celle qui est utilisée dans les instituts de beauté de luxe.
 
Je défis rapidement le lit pour ne conserver que le matelas recouvert d’un drap et les oreillers. Je laissais deux petites lampes et quelques bougies allumées.
 
Elle me regardait m’affairer un petit sourire ironique aux lèvres.
-         Et maintenant tout nu me lança-t-elle d’un air espiègle
 
Si elle avait été assez réticente à venir me rejoindre du fait de nos anciennes relations professionnelles, elle semblait commencer à s’amuser franchement.
 
Je me pliais donc à son injonction et ma chemise, mon pantalon de cuir et mon caleçon atterrirent à mes pieds. J’étais nu devant elle quand elle commença à se dévêtir. Elle ôta sa veste et son petit pull sans manche pour découvrir une poitrine plus pleine que je ne l’avais supposé. Elle enleva sa jupe et se tint devant moi en bas noirs et ensemble de lingerie blanche et noire. Bien évidemment elle avait conservé ses escarpins aux talons vertigineux.
 
Elle me fit m’allonger sur le ventre et commença à s’occuper de moi dans cette tenue. Le premier contact avec ses mains me fit frissonner. Ce n’était pas le contact froid de l’huile car elle la réchauffait tout d’abord dans ses mains, mais peut être était ce le contact de ses deux mains inconnues qui, ajoutées à ma sensibilité naturelle, ne cessaient de me faire frissonner.
 
Elle commença par les épaules pendant un bref instant, peut être pour que je m’habitue à son contact, puis elle attaqua les jambes, cuisses et mollets. Isabelle riait maintenant ouvertement à chaque sursaut provoqué par ses caresses, en particulier dans le creux poplité. Elle jouait de ses doigts avec art et y prenait un plaisir évident. Elle continua ainsi un assez long moment. Tout d’un coup je ne sentis plus ses mains sur moi.
 
Je me retournais et la vis en train d’ôter son soutien gorge. Ses seins étaient ravissants. Pas très gros mais cependant plus que je ne me l’étais imaginé lors de nos premières rencontres. Les tétons étaient sombres et les aréoles plus larges que celles de ma compagne. Elle avait conservé son string.
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