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  • : Les aventures érotiques de Sir Orso : un libertin parisien raconte
  • : Au travers ce blog je souhaite partager les récits de mes aventures avec le plus grand nombre. Vos commentaires, que j'espère constructifs, me permettront d'améliorer la qualité de mes récits qui sont authentiques.
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17 mai 2006 3 17 /05 /mai /2006 13:12
En sortant de mon bureau je m'étais rendu dans une librairie proche du père Lachaise dans l'intention de me procurer un cadeau d'anniversaire pour mon amie.
 
N'ayant pas trouvé l'ouvrage que je recherchais, un recueil de nouvelles érotiques pourtant assez récent, je décidais de me rendre dans une boutique spécialisée dans l'univers du sado masochisme. Cependant, comme la boutique était en réfection, elle n'offrait plus autant de choix que par le passé et je m'apprêtais à repartir lorsqu'un couple est entré dans la boutique. La présence d'une femme en cet endroit n'étant jamais anodine, je décidais de rentrer à nouveau, mi par curiosité mi pour signaler au vendeur mon changement d'adresse.
 
Je n'avais pas bien regardé le couple qui venait d'entrer et, pendant que je demandais au vendeur de la boutique de me donner un papier pour leur donnais ma nouvelle adresse, j'eus plus le loisir de regarder la jeune femme. Elle se tenait près du comptoir, à deux mètres de moi et je pouvais la détailler à loisir pendant que son compagnon faisait un bref tour dans les rayons. Elle portait une longue robe verte, d'un vert soutenu, des lunettes extrêmement foncées et des bottines marron. Une tenue somme toute très sage, voire pudique mais qui, assez moulante, laissait deviner un corps souple et mince. Ses longs cheveux auburn n'étaient pas attachés. Elle semblait presque fragile tellement elle était menue.
 
Son compagnon portait un costume bordeaux, branché mais assez voyant. Sa petite barbiche et ses lunettes d'intellectuel lui donnaient un air assez ironique. Elle semblait lui être soumise mais pourtant ce fut elle qui prit l'initiative de venir me voir, me portant un papier sur lequel était inscrit les mots suivant :
 
"Floyd, téléphonez moi pour recevoir des photos"
 
Le numéro d'un téléphone portable précédait cette simple phrase.
 
Si elle ne s'était pas approchée de moi je pense que je serais sorti de la boutique pour rejoindre une amie qui m'attendait pour dîner. Au lieu de cela je demandais à Floyd s’il lui était possible de poser pour moi et si oui si elle et son ami avaient le temps d'en discuter autour d'un verre. Elle alla demander conseil à son compagnon avant de revenir vers moi pour me donner son accord. Elle me demanda simplement de les attendre quelques minutes car ils avaient quelques détails à régler avec l'équipe de la boutique. L'attente se prolongea un peu du fait de la visite d'un homme qui s'avéra être un des photographes les plus en vue du monde fétichiste.
 
Nous nous sommes finalement retrouvés tous trois dehors sans que nous ayons échangé plus de quelques mots. Ils me demandèrent où je souhaitais prendre un verre sachant qu'ils avaient un rendez-vous dans le centre de Paris assez près de l'endroit où je devais me rendre moi-même.
 
Nous nous sommes entassés dans leur voiture qui était garée à proximité et avons pris la direction du centre ville. Floyd conduisait, j'étais à ses côtés et Tony partageait la banquette arrière avec un siège pour enfant. Devant moi, dans le vide poche se trouvait de la lingerie blanche qui avait du être celle de Floyd avant son arrivée à la boutique.
 
Ne sachant trop comment me comporter, j’avais pris le parti de rester spectateur et j’attendais de voir comment la situation allait évoluer. Tony et moi discutions de choses et d’autres tandis que Floyd s’engageait dans la rue du Chemin Vert en direction de la place de la République. Au feu rouge suivant, la main de Floyd quitta un instant le pommeau du levier de vitesse pour venir effleurer ma jambe. Ce signal tacite m’indiquait que je pouvais aller plus loin et profiter de la situation.
 
Profitant du fait que la ceinture de ma conductrice n’était pas bouclée, je remontais le long de la jambe droite de Floyd jusqu'à la limite de ses bas couleur chair. Je rencontrais un porte-jarretelles et continuais ma progression. Si l’absence de barrière entre ma main et le sexe de Floyd n’était pas en soi une surprise, la luxuriance de la toison que je rencontrais en fut une. En effet, les canons de ce milieu exigent en général si ce n’est une épilation totale, du moins le rasage des lèvres du sexe pour le mettre en valeur. La longueur de la toison que je fouillais me laissait à penser au contraire qu’elle n’avait jamais été rasée ni même taillée.
 
Mes caresses n’étaient guère facilitées par les nécessités de la conduite dans les rues de la capitale, d’autant que Floyd profitait des rares moments où elle pouvait libérer sa main droite pour venir tâter l’entrejambe de mon pantalon. Ses caresses étaient presque brutales, comme si elle avait voulu s’approprier ainsi mon sexe engoncé dans sa prison de toile.
 
Nous avons trouvé à nous garer dans une rue parallèle à la rue Saint Denis dans l’intention de nous diriger vers les Halles. En sortant de la voiture, Tony ajusta autour du cou de sa compagne une longue chaîne faite d’anneaux de métal de tailles différentes qui n’était pas à proprement parler un signe de soumission mais plutôt un ornement.
 
Floyd avait pris place entre nous deux et nous avons choisi un café près de Châtelet qui nous offrait la possibilité de profiter en terrasse de la température extraordinairement clémente de ce dernier jour de Février. Charme supplémentaire du lieu, un pianiste avait installé son quart de queue sur une remorque et faisait la publicité de son concert du lendemain en interprétant des airs de musique classique.
 
Nous nous sommes installés derrière de petites haies en pot de façon à être abrités au mieux des regards des passants et, pendant que Tony photographiait le pianiste, Floyd et moi avons commandé une coupe de champagne et très vite ma main avait repris sa place entre les cuisses de ma partenaire. La caresse était plus aisée et l’humidité du sexe de Floyd se répandait sur me doigts au fur et à mesure que mes doigts s’agitaient. Pour faciliter l’accès à son intimité, je lui intimais de défaire un bouton de sa robe. Ai-je précisé que la robe comportait des boutons sur toute sa hauteur ? J’exigeais également d’elle qu’elle avance sur sa chaise de manière à pouvoir ouvrir d’avantage les cuisses. En lui imposant cela, je pensais déjà aux marques que la chaise allait produire sur la peau de ma voisine et à la possibilité d’être observé de la rue d’autant qu’un attroupement se formait autour du pianiste.
 
Tony nous ayant rejoint, il décida de faire des photos de ma main occupée à caresser Floyd. Il nous fallut pour cela écarter encore plus largement la robe et presque dénuder les jambes de sa compagne. L’éclair du flash dut attirer l’attention sur nous car, quelques minutes après cette séance de photo, il était devenu clair que si certaines personnes restaient pour écouter le pianiste, certaines avaient remarqué notre manège et ne se privaient pas pour se rincer l’œil. La présence de ces voyeurs semblait agacer Floyd qui, sortant de sa retenue, leur adressa quelques paroles assez sèches d’autant que l’un d’entre eux s’était approché un peu trop près de la haie nous séparant du trottoir.
 
Je décidais pour ma part d’en offrir un peu plus a notre public improvisé. Trempant mon index dans le champagne, j’allais en humidifier le clitoris de Floyd que j’avais fait grossir en le faisant rouler sous mes doigts. La réaction de crispation de ses cuisses fut instantanée mais pourtant le visage de ma voisine resta de marbre et son corps ne bougea pas. Tout au plus m'offrit-elle un battement de paupières que je devinais plus que je ne le vis en raison des lunettes fumées qu’elle avait conservées malgré la tombée de la nuit. Son sexe ruisselait et je ne pus m’empêcher de goûter au mélange formé par son odeur et le champagne avant de recommencer. L’odeur était celle d’une rousse, extrêmement forte et poivrée. Une odeur qui assurément n’aurait pas plu a tous mais qui m’enchantait.
 
Il devenait urgent de prendre une décision quand au déroulement de la soirée et, profitant du portable de Tony, je prétextais un empêchement quelconque pour annuler mon rendez-vous et pour prendre la direction d’un restaurant en compagnie de mes nouveaux amis.
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17 mai 2006 3 17 /05 /mai /2006 13:11
Nous nous sommes à nouveau répartis dans la voiture de Floyd qui, malgré ses lunettes de soleil nous amena à destination, dans un restaurant de la rue des martyrs. Nous sommes arrivés parmi les premiers et seuls deux couples assez âgés étaient déjà installés. Tony connaissait visiblement l'établissement et l'un des couples présents qu'il nous présenta. Nous nous sommes installés près de la porte, Floyd à ma droite sur une banquette, Tony en face de nous. Les tables étaient fort serrées et ma position n'était pas la meilleure pour caresser Floyd. Je lui demandais de lever légèrement la jambe gauche et de la poser sur mon genou droit. Elle offrait ainsi à mes caresses ses jambes largement ouvertes.
 
Je profitais de la tranquillité du restaurant pour également défaire quelques boutons, écartant ainsi de chaque coté des jambes la longue robe de Floyd. Elle m'était ainsi offerte et à en croire le choix de Tony à qui je posais ouvertement la question, tout semblait permis dans ce restaurant visiblement connu être un lieu de rendez-vous des couples en goguette.
 
Tony m'avait présenté en entrant comme le compagnon de Floyd mais à mon sens personne n'était dupe et surtout pas le patron qui semblait bien les connaître. Tony n'en continuait pas moins son petit manège en m'encourageant à aller plus loin.
 
Nous buvions, du vin pour lui et moi, Floyd uniquement du champagne, nous parlions et je continuais à caresser Floyd.
 
Soudain Tony se leva un peu de sa chaise et, sous prétexte de mettre Floyd plus à son aise, lui déboutonna entièrement sa robe. Floyd nous offrait le spectacle de son porte-jarretelles blanc et de sa peau laiteuse et nous sentions les regards de la salle, maintenant remplie, converger sur elle. Floyd semblait pourtant assez tendue, comme si le public ou la situation ne lui plaisaient guère et Tony semblait vouloir en profiter. Je la sentais prête à se cabrer, à refuser l'aventure alors qu'elle avait semblé aimer la première partie de la soirée.
 
La situation commençait à m'échapper et je m'en ouvrais à Tony alors que Floyd venait de s'éclipser quelques instants pour dire quelques mots au patron avec qui elle semblait avoir un petit différent à régler. Tony me demanda de continuer à pousser Floyd, à l'exhiber encore d'avantage et que nous étions la pour cela.
 
Malgré l'avancement de la soirée et le remplissage du restaurant, personne ne semblait vouloir suivre l'exemple de Floyd et rien ne semblait vouloir lancer la soirée. J'ai donc décidé de brusquer un peu les choses en demandant à Floyd de choisir dans l'assistance une jeune femme dont elle devrait attirer l'attention. Son choix se porta sans surprise sur une charmante brunette d'une vingtaine d'années qui était installée à quelques tables de nous mais qui nous tournait le dos.
 
La musique débuta à ce moment-là et Floyd et moi furent les premiers à occuper le centre de la salle, empêchant toute circulation du serveur entre les tables. Nous échangeâmes quelques caresses somme toute assez sages vu l'ambiance du début de soirée. Nos lèvres se frôlèrent à plusieurs reprises mais sans aller jusqu'au baiser qui s'accordait assez peu avec nos sentiments.
 
Une fois la danse terminée, je demandais alors à Floyd de rester debout et de se placer entre les tables donnant ainsi aux autres convives le signal signifiant que Floyd leur était livrée. Les mains se tendirent alors et les autres mâles de l'assistance se mirent à me remplacer dans mes investigations. Floyd restait impassible sous ces caresses, aucun muscle de son visage ne bougeait. Tout au plus, empêcha-t-elle un vieux beau se croyant tout permis de la pénétrer trop violemment de ses doigts. Ce personnage sans gène allait d'ailleurs perturber la fin de notre soirée.
 
Je fis glisser définitivement la robe de Floyd à terre et, seulement vêtue de son porte-jarretelles blanc, de ses bas et de ses bottines elle était devenue le jouet de l'assemblée. Son corps svelte, sa petite poitrine et la cambrure de ses reins lui donnaient l'air d'une adolescente, air combattu par l'impassibilité de son visage et son regard toujours masqué par les lunettes de soleil. Un tatouage bleu, en forme de hibou ornait son épaule gauche.
 
Les femmes, pourtant présentes en nombre, ne réagissaient pas trop, à part quelques mains glissées sous les tables pour aller caresser la virilité de leurs compagnons. Je décidais de brusquer une nouvelle fois les choses en intimant à Floyd de se placer à coté d'une autre table où deux femmes d'une quarantaine d'années accompagnaient leurs époux. L'une était brune, les cheveux courts, tandis que l'autre plus grande et plus pulpeuse ressemblait fort à une habitante des beaux quartiers. En se plaçant à leurs côtés, Floyd les provoquait ouvertement sans qu'elles puissent refuser l'invite.
 
La brune se montra la plus entreprenante, glissant ses mains entre les cuisses de Floyd qui prit l'initiative de l'embrasser à pleine bouche. La mêlée devenait confuse autour de Floyd et, m'approchant pour essayer de me faire une idée plus précise de la situation, je vis la brune lancer un regard appuyé mais interrogatif vers son mari, regard qui réclamait sinon un conseil du moins un accord avant d'aller plus loin. Son mari ne semblait pas près pourtant à lui donner ce quitus qu'elle réclamait pour se livrer totalement, mais n'osait pas non plus lui empêcher de s'amuser au risque de passer pour un triste sire aimant beaucoup profiter de femmes des autres mais se montrant très possessif vis-à-vis de la sienne. Je profitais des hésitations pour glisser une main sous la robe noire de la brune, et trouvais un sexe à la toison bien dégagée que ne protégeait aucun sous vêtement et de surcroît totalement trempé.
 
Cela me confirmait dans l'idée que je me faisais de l'homme et du public du restaurant en général. Beaucoup de profiteurs et peu de réels amateurs d'érotismes, venus surtout pour prendre en essayant de ne pas donner. Cette situation me déplaisait fortement, ce que je signalais à Tony qui se révéla être de mon avis, n'appréciant pas tout particulièrement l'attitude de l'homme dont j'ai déjà parlé, son sans gène et son mépris pour Floyd.
 
Il était temps de partir et de quitter cette ambiance qui commençait à se révéler malsaine pour nous tous.
 
Nous nous sommes échappé assez vite pour aller terminer la soirée chez moi, à quelques rues de là, de l'autre côté de la butte Montmartre. Il était cependant dit que ce ne se serait pas pour ce soir. En effet, malgré la brièveté du trajet, un poivrot trouva le moyen de nous percuter nous ôtant du même coup, lors de la signature du constat amiable, toute envie de poursuivre la soirée.
 
Floyd et Tony m'accompagnèrent tout de même chez moi pour découvrir les photos que j'avais pu faire par le passé avec mes amies. Nous avons décidé de nous revoir et de profiter d'avoir plus de temps pour élaborer avec Floyd des séances de pose dans mon appartement ou dans la maison ancienne que Tony venait d'acquérir et qu'il qualifiait de donjon.
 
En les quittant je leur remis un exemplaire de ce que j'avais déjà écrit de mes aventures passées, les laissant tous deux rentrer vers leur donjon, sans savoir si je le revoyais, s'il y avait une once de vérité dans tout ce dont nous avions parlé ou si, à l'instar de ma prétendue liaison avec Floyd, tout ceci n'était qu'une histoire destinée à faire rêver l'enfant que j'étais et qui découvrait ce petit monde de la soumission.
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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 11:55

Je suis arrivé à Paris il y a presque dix ans après avoir fait un peu le tour de France.

Je regrouperai dans cette catégorie quelques histoires qui me sont arrivées à cette époque qui fut l'une des plus agitée, nouveauté oblige !

A lire prochainement donc des récits scénarisés, une expédition avec un couple dans une boite échangiste et d'autres jeux.

 

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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 12:46

Je parlerai d'Olivier dans une autre partie.

Sachez simplement que c'est lui qui m'a présenté Lola dans les circonstances que vous allez découvrir.

C'était en 2003

Depuis je revois Lola sans Olivier pour des aventures qu'il me faudra relater.....

Voici donc le récit de la première soirée....

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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 12:43
LOLA - première soirée 1
Olivier m’avait parlé de Lola à plusieurs reprise comme étant une demoiselle avec qui il entretenait une correspondance suivie et qu’il avait initié à certains jeux au cours de rencontres ponctuelles du à l’éloignement géographique et au manque de temps.
 
De même qu’il voyait Lola assez peu souvent, nous n’avions pas eu l’occasion de nous croiser depuis longtemps malgré son poste à Paris. Nous restions en contact par mail mais guère plus. Et puis miraculeusement, à l’approche de l’été, nos emplois du temps nous ont permis de déjeuner ensemble. Et alors que nous évoquions nos récentes aventures Olivier me demanda si je pouvais éventuellement me libérer un soir de la semaine suivante : mademoiselle Lola devant se rendre à Paris avec une amie pour aller à l’opéra.
 
Je fis en sorte d’être libre le soir dit et Olivier me demanda de voir ce qu’il était possible d’organiser pour Lola. Par manque de temps et surtout parce que nous ne disposions pas d’une soirée entière nous avons écarté successivement plusieurs idées de lieux et de situations. Comme Olivier pouvait disposer d’un studio prêté par son entreprise aux cadres devant rester quelques jours à Paris il semblait plus simple d’organiser la rencontre là-bas. Se posait cependant le problème de comment y faire venir Lola. L’opéra étant joué à Bastille et le studio dans le Nord de Paris il semblait préférable que nous conduisions nous même Lola. Cependant je souhaitais qu’elle ne me voit pas ce qui ne pouvait se faire que si elle montait dans la voiture les yeux bandés. Je proposais donc à Olivier une variation sur le thème que j’avais déjà utilisé pour Nathalie quelques années plus tôt à savoir la filature. Si ce n’est que dans ce cas là je suivrais deux personnes et non plus une. Je proposais donc à Olivier que Lola soit soumise aux mêmes règles que Nathalie à savoir : être au courant qu’un inconnu allait s’attacher à ses pas, interdiction formelle de se retourner pour essayer de déterminer mon identité, une fois installée dans la voiture interdiction absolue de croiser les jambes et bien sur interdiction d’ôter le bandeau une fois assise.
 
Mon projet convenant à Olivier nous avions prévu de nous retrouver après le travail, d’aller dîner et d’attendre Lola à la sortie de l’Opéra vers vingt deux heures trente.
 
Le soir venu je suis allé chercher Olivier à son bureau. Comme nous avions du temps devant nous, il m’a fait visiter le studio mis à notre disposition et judicieusement situé en face de l’immeuble de sa société. Le décor était impersonnel à souhait comme une chambre de ces motels qu’on rencontre en bordure des autoroutes. Deux lits jumeaux, un placard, un petit bureau, une kitchenette et une salle de bain assez grande formaient notre terrain de jeu. Olivier avait apporté quelques accessoires et j’avais fait de même. Je dois dire que son équipement, déjà en partie disposé sur la table, était nettement plus impressionnant que le mien surtout de par la taille des godes. Je repérai en particulier un modèle de plug gonflable tout à fait intéressant. J’avais apporté pour ma part un bandeau nettement plus adapté que celui que possédait mon compère et quelques cordes en coton plus adaptées que les siennes.
 
Nous avons pris la direction du quartier de la Bastille où nous avons trouvé un restaurant agréable nous offrant une vue très sympa sur la foule traînant dans le coin. Pendant l’entracte Lola nous prévint que l’Opéra avait du retard et qu’elle ne sortirait pas avant vingt trois heures. Comme après le repas il nous restait un bon moment devant nous, nous avons un peu marché dans le quartier puis, profitant de la chaleur estivale, nous nous sommes attablé à la terrasse d’un café pour attendre la sortie des spectateurs en discutant de choses et d’autres.
 
Un mouvement de foule nous avertit que l’Opéra était enfin terminé. Nous nous sommes séparés et j’ai dit à Olivier que j’attendrai au début de la rue de la Roquette. Je me suis donc positionné près de la station de taxis pendant qu’il partait retrouver Lola. Je n’ai pas attendu très longtemps mais j’ai bien failli les manquer. Je pensais qu’ils passeraient sur le trottoir en face ou juste devant moi mais je n’avais pas prévu qu’ils pouvaient arriver par derrière. Mais je soupçonne Olivier d’avoir pris un malin plaisir à laisser Lola me frôler sans même le savoir. C’est donc la voix d’Olivier qui m’alerta quand ils passèrent près de moi.
 
Je les laissai prendre quelques mètres d’avance avant de leur emboîter le pas. Olivier ne m’avait pas décrit Lola. Il m’avait juste dit qu’elle porterait une jolie paire de bas et un tailleur. J’avoue avoir été surpris par la taille de la demoiselle. Avec des talons pourtant pas bien hauts elle dépassait Olivier de presque une tête. Elle portait en effet un tailleur noir assez court qui me laissait voir des jambes longues et musclées. En aucun cas on ne pourrait la qualifier de brindille, le terme qui convient le mieux est, je crois, celui de belle plante ! Mais le plus étonnant dans l’apparence de Lola était sa coiffure tellement apprêtée que je suis incapable de dire si ses cheveux étaient courts ou longs.
 
Je suivais donc le couple Olivier Lola à quelques mètres de distance. Comme j’avais garé la voiture assez loin de Bastille j’avais tout loisir d’observer si la demoiselle respectait les consignes que nous lui avions fixées. Au début de la rue de la Roquette je suis resté assez près d’eux par crainte de me faire distancer dans la foule et de ne pas pouvoir surveiller les faits et gestes de Lola. Lola marchait vite malgré la foule et Olivier, qui traînait la valise de la demoiselle, semblait avoir parfois du mal à suivre. Moi aussi d’ailleurs car je devais faire attention à ne pas me faire remarquer d’autant que la demoiselle avait compris tout le parti qu’elle pouvait tirer des changements de direction imposés par la traversée d’une rue, un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, un coup d’œil derrière à la dérobée, interdit ça mademoiselle, cela se paiera plus tard.
 
Je résolus donc de changer de trottoir et me suis rapproché d’eux. Belle plante cette Lola, vraiment une belle plante ! Un peu nerveuse assurément car je la voyais donner de furtifs coups d’œil derrière elle. J’ai dénombré quatre tentatives mais je pensais, et Lola me l’a conformé par la suite, qu’elle ne m’avait pas identifié. Malgré cela j’appelais Olivier sur son portable pour lui signaler que Lola cherchait à me repérer et qu’il devait faire attention lors des changements de trottoir. Olivier me dit qu’il y veillerait et qu’elle serait donc punie en conséquence pour sa désobéissance.
 
Olivier et Lola sont arrivés en vue de la voiture. Je me suis arrêté pour les regarder. Olivier, à qui j’avais confié mes clefs et le bandeau pour aveugler Lola, ouvrit la portière la fit monter puis plaça le bandeau sur les yeux. Il fit le tour, plaça la valise dans le coffre, ouvrit la portière côté conducteur et monta à l’arrière. Une fois assuré que Lola était bien dans l’incapacité de me voir, je pris place au volant. Je saluais Lola puis passais ma main devant ses yeux. Aucune réaction même lorsque je fis mine de lui asséner un coup de poing. Rassuré sur la qualité du bandeau je lui demandais si elle m’avait repéré. Elle me répondit que non et encore à ce jour elle ne sait pas à quoi je ressemble. Je mis le contact et nous prîmes la direction du studio prêté à Olivier dans le dix-neuvième arrondissement.
 
Nous aurions pu couper au plus court en remontant via la Gare de l’Est mais pour mieux désorienter Lola nous avions décidé Olivier et moi de passer par le Père Lachaise, la place du Colonel Fabien pour revenir vers Stalingrad. Cela nous permettant de faire patienter un peu Lola et de la mettre un peu en condition. Cela ne semblait d’ailleurs pas inutile car notre passagère semblait nerveuse malgré les mains d’Olivier qui se promenaient sur son cou et ses cheveux. Elle trahissait son état en serrant ses longues jambes mais peut être était-elle également gênée par l’habitacle étroit de ma petite citadine. Je profitais d’un feu rouge sur l’avenue de Ménilmontant pour lui rappeler qu’elle n’avait pas le droit de croiser les jambes et, pour lui prouver que je ne la laisserai pas en paix, je remontais un peu sa jupe pour dévoiler la naissance du bas. Je la complimentais sur la qualité de la dentelle et passais mon doigt sur la bande de peau nue qui s’offrait à moi. Lola frissonna légèrement malgré la chaleur.
 
Arrivés sur le boulevard de Ménilmontant, je lui dis que vu la chaleur ambiante elle était beaucoup trop habillée et que par conséquent elle allait devoir ôter sa culotte. Sa première réaction a été de refuser. Je lui rappelais que si elle était là elle devait nous obéir et Olivier ajouta plus fermement encore qu’elle devait ôter sa culotte. En fait Lola avait peur qu’on la voit. En pour ajouter à son angoisse je lui précisais que si elle s’entêtait j’allais stopper la voiture devant un café où certaines personnes ne manqueraient pas de profiter de son exhibition. Nous nous engagions place du Général Ingold quand Lola déboucla sa ceinture de sécurité pour obéir enfin. Elle se contorsionna un peu pour dégager la culotte noire avec des agrafes dorées qu’elle portait sous sa jupe. Elle se rajusta et tenait encore sa culotte quand, oubliant qu’elle ne pouvait pas voir mes gestes, je tendis la main et lui fis signe de me donner ce qu’elle venait d’enlever.
- Je vais garder la culotte, dis-je, et je ne vous la rendrai qu’en fin de soirée 
 
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10 mai 2006 3 10 /05 /mai /2006 12:38
Lola - première soirée 2
 
Lola protesta un peu pour la forme puis me laissa m’emparer des quelques grammes de satin que j’empochais. Il me sembla, et je crois que je ne me trompe pas, que la culotte était légèrement humide, ce dont je lui fis la remarque. Je l’aidais ensuite à re-fixer sa ceinture. Je remontais également la jupe que Lola avait un peu trop rabattue sur ses jambes à mon goût. Nous sommes arrivés boulevard de la Villette, j’ai obliqué vers le canal puis enfilé la rue dans laquelle se trouvait le studio. J’avais conduis lentement et la promenade avait duré plus de vingt minutes.
 
Je m’arrêtais devant notre destination, fit descendre Olivier puis ouvrit la portière à Lola. Ne voyez dans ce geste aucune galanterie. N’oubliez pas que Lola devait rester dans l’ignorance de mes traits et qu’elle avait donc besoin de moi pour rejoindre la porte d’entrée où Olivier la prendrait en charge. Je lui pris la main et la guidai pour qu’elle ne se cogne pas en se relevant. Elle prit pied sur le bitume, je l’amenai vers le trottoir, ses pas se firent hésitants et elle se cramponna à moi avec force. Quelques pas supplémentaire et elle fut devant la grande porte vitrée qu’Olivier tenait ouvert. Je lui abandonnai Lola.
 
-         Je te retrouve ici dans quelques minutes, me dit-il, Lola va changer de robe.
-         Je vais aller me garer un peu plus loin, je ne peux pas rester là. Je t’attendrai devant la porte.
 
Alors que j’allais reprendre le volant je m’aperçu qu’une personne dans une voiture garée derrière nous avait observé et n’avait rien perdu de la scène. Je ne sais pas si elle avait vu que Lola avait les yeux bandés mais la personne semblait me fixer intensément. Le conducteur mit son clignotant et déboîta pour quitter son stationnement. Lorsqu’elle me dépassa la conductrice, car c’était une femme, m’adressa un long regard. Je suivi des yeux la voiture jusqu’à l’angle du boulevard puis quittai à mon tour ma place. Je trouvais à me garer rapidement sur le boulevard. La culotte de Lola faisait une bosse dans la poche de mon costume comme une promesse des moments à venir. J’étais de retour devant l’immeuble peu de temps après et attendis Olivier devant la porte.
 
Il apparut au bout de cinq minutes et nous montâmes retrouver Lola qui nous attendait assise sur l’un des lits jumeaux. Elle avait revêtu une robe noire lacée des deux cotés de façon à laisser voir la peau. Je pus ainsi constater facilement qu’elle ne portait rien dessous. Lola attendait, jambes légèrement écartées, les bras en arrière du corps, mains posées sur le couvre lit, la poitrine bombée et le visage légèrement levé en une attitude mi offerte mi provocante. Le fait d’avoir changé de tenue semblait lui avoir redonnée de l’assurance.
-         Levez vous Lola, faites vous admirer, lui dis-je
 
Olivier lui prit la main et l’aida à se lever.
-         Tournez vous
 
Lola tourna docilement sur elle même et se plaça face à moi. Je lui prit les mains et les attachai ensemble avec la plus courte des cordes dont j’étais muni. Olivier était resté derrière elle et lança les hostilités. Il troussa la robe jusqu’aux fesses et commença à caresser Lola. Je restais spectateur de ces premiers instants. Je pus constater que Lola était entièrement rasée et que son sexe était fendu assez bas. Les doigts d’Olivier s’étaient déjà perdus dans les moiteurs de Lola et je crois bien avoir entendu les premiers soupirs dès ces premières caresses. Finalement Olivier s’écarta comme pour me laisser le champ libre.
 
Je m’approchais de Lola, la pris par le bras et la ramenai face au lit. Quand ses jambes touchèrent le matelas elle comprit qu’elle n’avait d’autre choix que de s’allonger ou de s’agenouiller.
-         A genoux, dis-je alors qu’elle semblait hésiter
 
Elle s’exécuta docilement.
Je remontai la robe sur les fesses et sans ménagement fouillait son sexe de mes doigts pour me faire une idée de l’état d’excitation de notre victime consentante. Trempée. Pas énormément mais trempée tout de même. Suffisamment en tout cas pour n’avoir aucun doute sur son état d’esprit. Elle ne vit pas mon sourire quand, flattant ses fesses de ma main gauche, je levais la main qui venait de la caresser.
-         Lola je vous ai vu vous retourner quatre fois pour voir qui vous suivait. Cela vous était pourtant interdit, n’est ce pas ?
-         Oui, souffla-t-elle
 
Ma main claqua comme un fouet sur ses fesses rebondies.
-         Un, vous recevrez un claque pour chaque manquement à la règle, lui précisai-je
 
Vu la rotondité de ses fesses et le peu d’empressement qu’elle avait mis à me donner sa culotte j’avais décidé de ne pas l’épargner et au bout de la quatrième claque son fessier avait pris une belle couleur carmin. Je regrette un peu de ne pas l’avoir photographié. Je n’y manquerai pas la prochaine fois.
 
Pendant que nous laissions Lola reprendre son souffle Olivier s’était emparé d’un gode qu’il avait copieusement enduit de lubrifiant. Il se plaça sur le lit de façon à pouvoir l’embrasser à pleine bouche et introduisit le gode dans le sexe de Lola. Il imprima à l’olisbos un mouvement de va et vient et j’entendis le souffle de Lola s’accélérer. La respiration se fit plus rapide encore quand Olivier enclencha le système de vibrations. Lola avait oublié la pudeur qui lui interdisait de me donner sa culotte et se livrait maintenant totalement à nous. Etait-elle consciente de l’obscénité de sa position ? Le cul offert à ma vue et à ma convoitise, le sexe labouré par un amant mécanique et malgré cela des soupirs qui ne laissaient aucun doute sur son plaisir.
 
Je crois à ce moment là m’être emparé du plug gonflable que j’ai lubrifié également et que j’ai posé sur le petit trou également épilé que Lola m’offrait en spectacle. Je poussai le gadget doucement et l’introduisit sans rencontrer une grande résistance. Lola s’ouvrait et s’offrait totalement. Elle avait accepté d’être notre jouet pour quelques heures et avait abandonné toute retenue. Je fis quelques va et viens puis gonflai le plug avant de forcer un peu le passage pour le faire ressortir. Je ne rencontrai qu’à peine plus de résistance. Olivier s’était redressé pendant ce temps et malaxait sans douceur les seins de Lola en tirant sur les tétons.
 
Nous la besognères ainsi pendant quelques minutes puis, se relevant, Olivier alla reposer le gode sur la table. A mon tour je dégageais le plug pour laisser la place à mon compère dont j’avais deviné les intentions. Il s’enduisit en effet la main de lubrifiant puis revint vers le sexe de Lola. Il se plaça derrière elle et enfonça trois doigts dans le sexe de notre soumise d’un soir. Elle se laissait aller avec docilité et rapidement un quatrième doigt vint rejoindre les trois premiers. Olivier, qui était friand de ses jeux, l’avait initiée aux plaisirs de la dilation vaginale et anale et elle semblait en effet y prendre beaucoup de plaisir. Pour ma part je décidais de dégager les seins toujours prisonniers de la robe. Je dus lui délier les mains pour faire jaillir deux jolis seins assez volumineux aux petits tétons d’un rose assez pale mais pointant fièrement en avant. Je me tenais à genoux sur le lit devant elle pour jouer avec ses seins et, naturellement, sous l’effet de la progression de la main d’Olivier, son visage finit par s’écraser sur mon pantalon à la hauteur exacte de mon sexe déjà dressé depuis un bon moment. Sa bouche voulut s’emparer de ma queue même au travers du tissu, cherchant à en apprécier la taille.
 
Je me dégrafais donc et présentai mon sexe devant la bouche de Lola qui l’engloutit goulûment. Un peu trop même à mon goût, ce dont je lui fis la remarque, lui demandant d’utiliser plus sa langue et ses lèvres et moins sa bouche. Elle s’exécuta dans la mesure de ses moyens : les investigations poussées d’Olivier la chahutaient tout de même pas mal et elle semblait avoir du mal à me conserver en bouche. Qu’importe, elle s’employait avec cœur et je pense qu’elle deviendra très rapidement une redoutable suceuse si elle sait être à l’écoute des réactions de celui qu’elle suce. En tout cas pour ma part j’ai du assez vite mettre fin à son petit jeu car sinon j’aurais inondé sa bouche sans même lui demander son avis. Ne sachant pas trop si elle aurait apprécié, je pris mes distances, finis de me déshabiller puis enfilai un préservatif.
 
Je posais mon sexe gainé de latex sur son petit trou et m’enfonçai d’une seule poussée. Lola m’accueillit au creux de ses reins avec un léger sursaut. Je l’entendais gémir sous les caresses d’Olivier et les coups de reins que je lui donnais. Je ne sais quelle part chacun de nous avions dans ces gémissements mais Lola appréciait visiblement le traitement dont elle était l’objet. Je vis Olivier se relever, prendre la même position que moi quelques minutes plus tôt et présenter son sexe à demi dressé devant la bouche de Lola qui entreprit de le faire grossir sous ses caresses. Quant il fut bien raide à son tour, Olivier enfila à son tour sa combinaison de latex puis me dit :
-         C’est le moment, je crois.
 
J’acquiesçai et me retirai de Lola pour lui permettre de se glisser sous elle. Il la fit s’empaler sur son sexe dressé puis, écartant les fesses de Lola en signe d’invite, il m’offrit la place que je préfère, celle de la voie étroite du plaisir féminin. Je n’ai pas eu plus de mal à pénétrer Lola qui était maintenant et pour la première fois doublement comblée. Je commençais à avoir une petite expérience de ce genre de situation et pourtant le plaisir était à chaque fois renouvelé. Olivier et moi bougions alternativement en essayant à chaque fois de pénétrer un peu plus profondément notre partenaire mais l’équilibre d’un tel trio est par nature fragile. Je pris donc progressivement l’ascendant sur mon complice et sentais le corps de Lola amortir mes coups en s’écrasant sur Olivier. Comme il s’était emparé de la bouche de la demoiselle elle ne gémissait plus que par à coups ! Je me suis laissé aller à mon plaisir en essayant de ne pas éjecter Olivier lors de mes derniers soubresauts mais je sentais qu’il tenait bon.
 
Une fois rassasié, je me suis retiré doucement laissant béante la place que je venais d’occuper. Je savais qu’Olivier ne pourrait pas résister à la tentation et, pendant que je reprenais mes esprits, il vint en effet se placer derrière Lola pour la prendre par derrière. Pour éviter à Lola une chute entre les deux lits jumeaux je me suis placé devant elle pour la retenir pendant qu’Olivier la pilonnait furieusement. Je ne sais s’il a joui dans son sexe ou dans son cul, mais je sais en revanche que les soupirs et les gémissements de Lola avaient repris de plus belle dès que sa bouche avait été libérée.
 
J’avoue que les minutes qui ont suivi sont un peu floues. Je ne sais plus si nous avons parlé ou pas. Ce dont je me souviens c’est qu’il était déjà tard dans la nuit et que je devais absolument rentrer pour ne pas être trop fatigué pour ma journée du lendemain. Je rangeai donc mes affaires, déposai la petite culotte de Lola sur la table du studio puis saluai Lola bien chastement alors que je l’enculais encore quelques minutes auparavant.
 
Olivier me reconduisit à la porte de l’immeuble et me demanda ce que j’avais pensé de la soirée.
 
Mon avis ? Je pense que Lola a pris un plaisir certain lors de cette petite soirée malheureusement un peu trop courte pour qu’elle atteigne les sommets de son plaisir. Je pense également qu’elle mérite que nous établissions pour elle un scénario digne de ce nom dans lequel elle jouera le rôle principal. Olivier et moi en discuterons certainement dans les semaines à venir mais je ne peux encore rien dévoiler car la chose la plus compliquée sera de coordonner nos agendas. Nous essaierons cependant de mettre à profit cette attente pour établir une vraie mise en scène. J’espère que cette attente sera finalement une dimension de ce plaisir futur.
 
***
 
J’ajoute à ce petit compte rendu l’itinéraire que nous avons suivi Olivier, Lola et moi pour aller de la place de la Bastille jusqu’au dix neuvième arrondissement. J’ai refais dernièrement une partie de la filature en compagnie d’une amie qui ne s’est pas doutée une seule seconde que c’était un souvenir qui faisait flotter un sourire sur mes lèvres.
 
 
Itinéraire suivi :
A pied :
Place de la Bastille
Rue de la Roquette
Place Léon Blum
 
En voiture :
Rue de la Roquette
Boulevard de Ménilmontant
Boulevard de Belleville
Boulevard de la Villette
Quai de la Seine
Rue de Soisson
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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 13:36

C'était ma première année de fac. Je partageais mon temps entre mon studio et celui d'Anne avec qui j'avais une relation depuis le lycée. J'ai eu 18 ans quelques jours après qu'elle même a eu 20 ans. Elle préparait le concours pour entrer en pharmacie et c'était l'une des rares soirées qu'elle s'accordait.

Voici ce que j'ai écrit quelques années après preuve que cette soirée m'était restée en mémoire.

Pour les plus jeunes le contexte historique avait été proche en début d'année universitaire de ce que nous venons de vivre avec le CPE....

Alors souvenirs souvenirs......

Mes dix-huit ans
 
 
            J'ai passé mon baccalauréat avec un an d'avance suite à un incident de parcours : j'avais été considéré durant mon enfance comme un enfant brillant. Les instituteurs avaient donc estimé que j'avais la possibilité de passer directement en primaire avant mes camarades de jeux. Mes parents ne voyant pas la nécessité d'une telle faveur avaient décliné l'offre des instituteurs. Cependant, lorsque, deux ans après, suite à une année scolaire passée en classe mixte durant laquelle j'avais suivi et, semble-t-il assimilé, les programmes de deux années l'institutrice a demandé à mes parents l'autorisation de me faire passer directement en cours moyen, ceux ci ne refusèrent pas. Les instances de direction avaient bien sûr décidé de me faire redescendre d'un cran en cas de besoin si le besoin s'en faisait sentir en cours d'année.
 
            Je gardais donc cet avantage brillant jusqu'au bac mais en évoluant au cours du temps, de la position d'élève brillant à celle, plus douteuse, d'élève ayant des possibilités mais manifestement peu intéressé par certaines matières reines comme les mathématiques. Le coup d'arrêt de ma brillante carrière d'élève studieux fut provoqué par deux découvertes : la première a été de constater que je n'arriverai jamais à la cheville d'un de mes camarades de collège (devenu à présent un très brillant astrophysicien), la seconde a été celle des filles et des plaisirs que l'on pouvait peut en leur compagnie.
 
            De l'âge de treize ans au jour où je vous parle, cette passion pour la gent féminine ne s'est jamais démentie et m'a procurée plus de plaisir que de déboires.
 
            Mais laissez moi vous conter à présent ce qui s'est produit pour mes dix-huit ans.
 
***
 
            Comme vous avez du le comprendre, ayant eu une avance d'un an sur le tableau de marche d'un élève normal, je me retrouvais, à l’âge de 17 ans, un bac scientifique peu glorieux en poche, à user mes jeans sur les bancs des amphis d'un Institut d'Etudes Politiques de province dont le piètre niveau m'oblige à taire le nom. La liberté a d'autant plus de goût qu'elle s'accompagne d'une émancipation d'un foyer parental non pas insupportable mais terriblement conformiste et d'une entrée dans le monde des étudiants lors d'une rentrée universitaire particulièrement mouvementée. On se souviendra sûrement longtemps des charges des C.R.S. et les tirs tendus de grenades qui blessèrent grièvement un étudiant et plus légèrement pas mal d'autres. On se souviendra aussi sûrement d'un sous ministre arrogant couvrant les bavures policières à coup de phrases échappées du dix neuvième siècle.
 
            Je me souviendrai surtout des assemblées générales dans les amphis, de ma présence dans le bureau du directeur de l'Institut pour brailler avec une poignée de mes camarades, non pas que j'eus, à l'époque, une conscience politique très marquée mais, sachant que je ne resterai pas dans ces murs, j'avais décidé de bien m'amuser avant de tenter une reconversion dans une autre filière.
 
            Je draguais plus qu'autre chose dans les A.G. et participais à toutes les manifs. Cependant je rentrais tranquillement le soir chez moi ou chez ma petite copine. Le plus souvent en fait chez ma petite copine.
 
            J'avais rencontré Anne au lycée lors d'un voyage en Espagne dont les participants ont parlé pendant longtemps. Je n'avais alors pas tout à quinze ans, elle pas encore dix-sept. Elle avait de très beaux yeux bleus, une jolie peau de blonde et un visage de chat qui, sans être d'une beauté classique, ne manquait pas de charme. Je ressemblais pour ma part à un mouton frisé avec mes abondantes boucles brunes. Nous nous étions déjà plus durant la phase préparatoire du voyage et avions mis à profit le voyage en train vers l'Andalousie pour flirter ouvertement.
 
            Nous avions mis un peu plus de temps à franchir le cap de l'amour physique mais nous avions eu la chance de nous entendre convenablement dès le début. Je garde en fait un souvenir assez flou des premiers mois de ma relation avec Anne et je ne me souviens assez nettement que de nos rapports lors de nos années d'étudiants.
 
            Donc, après des journées bien remplies à manifester et à refaire le monde pour pas grand-chose, je passais mes soirées chez Anne qui disposait d'un appartement confortable alors que je n'avais qu'une chambre dans ce qui me semblait bien être un ancien hôtel de passe. Je savais que son frigo et son congélateur seraient toujours garnis et je lui rendais service en m'occupant des tâches domestiques car elle préparait pour la seconde fois le concours d'entrée en fac de pharmacie. Nous avions trouvé ainsi un modus vivendi fort agréable et qui nous convenait parfaitement. Nous passions un week-end sur deux chez nos parents respectifs, sauvant ainsi les apparences, et nous parfaisions notre éducation sexuelle le reste du temps car c'était à peu près la seule activité qui faisait oublier ses révisions à Anne.
 
            Nous parlions beaucoup de nos fantasmes sans avoir jamais vraiment été bien loin dans la concrétisation. Et puis vint mon anniversaire, nos anniversaires devrais-je dire, car ils avaient lieu à trois jours d'intervalle.
 
            Il était convenu que nous dînerions à mes frais dans un bon restaurant et que nous oublierions un peu nos révisions malgré l'approche des examens. J'avais choisi un restaurant à l'époque aussi réputé pour son cadre que pour sa cuisine copieuse et traditionnelle qui, sans être exceptionnelle, était d'un bon niveau. Le cadre, en revanche, valait à lui seul le déplacement. Dans une cave voûtée à laquelle on accédait par un escalier de pierre, les tables étaient disposées dans des recoins où régnaient le clair obscur, la pleine lumière étant réservée aux copies de statues classiques montrant de jeunes éphèbes nus.
 
            Nous nous étions donné rendez-vous devant le restaurant et pour éviter de nous dévoiler trop les cadeaux et autres surprises que nous avions préparées, nous avions passé les deux jours précédents loin l'un de l'autre. Si j'ai oublié comment j'étais vêtu ce soir-là, je me souviens parfaitement comment Anne était habillée. Elle portait une jupe droite, gris vert qui sans être très courte dévoilait tout de même largement ses jambes. Un chemisier blanc assez sage et un petit cardigan gris complétaient sa tenue. Elle avait aux pieds des escarpins noirs à talons hauts et ses jambes étaient gainées avec ce que j'estimais être des bas.
 
            Je ne sais ce que nous avons mangé ce soir-là, ce dont je me souviens c'est que le ballet des serveurs, tous homosexuels selon la légende locale, nous avait beaucoup amusé. Il en avait été de même de l'attitude du chef qui amenait à chaque table un petit plat en plus en fonction du choix des menus. Nous avions beaucoup ri, et cela, je me le rappelle fort bien, en consultant la carte de desserts. Ceux-ci portaient les noms évocateurs de "plaisir d'homme", "plaisir de femme", "incubes et succubes" et bien d'autres encore dont le souvenir ne m'est pas resté.
 
            Anne commanda un de ces desserts au nom évocateur et se trouva servie avec diligence, le serveur posant devant elle une sorte de banana-split géant dépourvu de toute cuiller ou fourchette. Comme ma compagne s'étonnait auprès du serveur de n'avoir aucun couvert, celui-ci lui expliqua d'un air angélique, qui ne laissait pourtant aucun doute sur le franc amusement qu'il dissimulait, qu'il n'était besoin d'aucun couvert pour qu'elle puisse savourer son dessert. Prévenu par la réputation des desserts de l'établissement, j'avais pour ma part commandé une classique tarte tatin. 
 
            Anne, déjà écarlate à l'idée d'attaquer son dessert sans couvert, me lançait des regards implorants pour que lui prête ma cuiller. Je lui expliquais que je la lui céderai bien volontiers mais qu'elle n'échapperai cependant pas à son destin et qu'elle devrait au moins faire l'effort de savourer une partie de la banane sans autre aide que celle de sa bouche. Pour l'encourager, alors que je commençais à savourer ma tarte, ma main gauche se faufila sous la table pour aller caresser ses jambes.
 
            Mon idée première était de la caresser en des endroits que je savais sensibles de façon à l'affoler encore d'avantage et, si les circonstances le permettaient, de la faire jouir en public sans que nos voisins s'en doutent. Je glissais donc ma main sous la jupe de Anne et commençais à caresser ses genoux. Je la sentis se tendre un peu d'autant qu'elle venait de se décider à attaquer sa banane en enlevant du bout de la langue le petit cône de chantilly couvrant l'une des extrémité du fruit, mi tenant la coupelle à deux mains, mi baissant la tête comme elle le faisait lorsque c'était mon sexe dont elle s'occupait. Je remontais lentement le long de ses jambes jusqu'à la limite des bas, jouant quelques instants avec les attaches des portes jarretelles. Je me demandais si elle portait l'ensemble en soie crème qu'elle m'avait dit avoir acheté récemment mais qu'elle avait toujours refusé de me montrer. Continuant mon exploration, je caressais tout doucement la peau de ses cuisses et m'apprêtais à glisser mes doigts sous son slip lorsque par de brusque contraction des cuisses elle me fit comprendre que je ne devais
pas m'aventurer plus loin.
 
            Un peu déçu par sa réaction, je continuais à caresser la peau tendre qui s'offrait à moi tout en finissant distraitement mon dessert. Il faut dire que voir la bouche d'Anne s'approchant de la banane pour enlever à chaque fois une toute petite bouchée était un spectacle quasi insoutenable qui me consolait largement de ma petite déconvenue. Cette vue me ravissait à ce point que je décidais de laisser Anne continuer sa dégustation sans cuiller, ce qui ne semblait plus trop la gêner voyant qu'à d'autres tables des dames et de messieurs semblaient en proie aux même difficultés qu'elle. 
 
            J'avoue avoir été très excité par le spectacle que m'offrait ma compagne et je n'avais plus alors qu'une envie : me retrouver seul avec elle dans son appartement pour enfin pouvoir lui faire l'amour. Comme la banane avait disparu, je donnais enfin ma cuiller à Anne pour lui permettre de terminer plus aisément les boules de glace qui fondaient doucement sous l'effet de la chaleur. Nous avons demandé chacun un café et l'addition dont le montant, je le savais, amputerait mon budget d'étudiant de façon conséquente.
 
            En sortant du restaurant, j e voulais attirer ma compagne sous la première porte cochère venue bien décidé cette fois à la caresser de façon plus intime, voire même à lui faire l'amour sous cet abris précaire, les ruelles mal éclairées et la discrétion du quartier se prêtant fort bien à ce genre d'activités. Je savais où trouver ce que je cherchais et je tirais ma compagne dans l'intimité relative de l'entrée d'un hôtel particulier. Elle me suivit sans m'opposer de résistance, me rendant mes baisers avec fougue. Je caressais ses seins, sentant les pointes se dresser à travers le tissus du chemisier et celui du soutien gorge. Je glissais à nouveau mes mains sous sa jupe mais je me heurtais une seconde fois à un net refus de sa part en ce qui concernait la caresse de son sexe que je devinais déjà trempé et dont pourtant elle me refusait l'accès, elle qui, en temps normal, adorait ce genre de caresses furtives. Je me demandais ce que cette attitude cachait. 
 
            Nous avons rejoint la voiture et je laissais Anne nous ramener à son appartement. Je n'attendais pas plus que le temps strictement nécessaire pour verrouiller la porte de l'appartement avant de me jeter sur elle, pressé de savoir quelle surprise elle me réservait. Tout en l'embrassant, je dégrafais un à un les boutons de son
chemisier pour voir apparaître le haut de ce fameux ensemble en soie qu'elle me cachait depuis quelques semaines. Je la fis tourner de façon à défaire sans peine le bouton de sa jupe et en descendre la fermeture éclair. 
 
            Enjambant la jupe tombée à ses pieds, Anne apparue seulement vêtue de son soutien gorge, d'un porte jarretelle retenant ses bas couleur chair et d'un string. Il s'agissait bien de l'ensemble qu'elle avait acheté quelques semaines plus tôt et qu'elle m'avait caché. Je me reculais un peu de façon à savourer le spectacle qu'elle m'offrait. Elle était extrêmement désirable ainsi dévêtue et je ne tardais pas à reprendre mes caresses, commençant par ses seins que je libérais du soutien gorge. Elle avait conservé une poitrine d'adolescente avec de petits seins très sensibles mais dont la forme semblait à peine esquissée allait bien avec sa silhouette fine et gracile. Pour pouvoir mieux la caresser, je l'assis sur son lit, me mettant à genoux, car, ainsi placé j'avais ma bouche à hauteur de ses seins. Caresser la poitrine d'Anne avait été, avant que nous commencions à faire vraiment l'amour, une de mes occupations favorites et lui mordiller les pointes des seins lui avait toujours fait un énorme effet. J'aspirais donc, comme j'en avais l'habitude, une pointe après l'autre, ne lâchant l'une que pour m'occuper de l'autre quand mes mains constataient que le bout délaissé faisait apparaître un signe de fin d'érection. Anne savait qu'en procédant ainsi je préparais d'autres investigations beaucoup plus intimes. 
 
            Délaissant petit à petit les seins de ma partenaire, mes mains et ma bouche courraient maintenant sur tout son corps. Sa peau était sûrement enduite d'un lait car elle semblait littéralement imprégnée d'un parfum discret qui ne pouvait s'expliquer autrement. En revanche, en glissant ma bouche près de son string je constatais qu'elle avait laissé comme une piste ou une trace au parfum plus intense. Elle avait disposé le parfum sur toute sa peau, en touches discrètes sur l'ensemble du corps, en touches plus intenses là où elle me voulait insistant. 
 
            Je commençais à comprendre pourquoi elle avait refusé mes assauts impatients à notre sortie du restaurant et pourquoi elle avait repoussé mes mains lorsqu'elle voulaient monter trop haut sous sa jupe. Si elle avait décidé qu'en ces endroits ma bouche devait passer, il aurait été malvenu de réduire à néant tous ses efforts en recherchant une étreinte rapide qui, sûrement, nous auraient procuré du plaisir mais
nous aurait privé de ce crescendo érotique. 
 
            Je constatais avec plaisir que la peau autour du string avait été épilée très soigneusement, comme lorsqu'elle se rendait à la piscine pour que son maillot ne laisse rien deviner de sa fine toison blonde. J'embrassais cette partie de peau très sensible et j'obtins enfin les premiers signes du plaisir que procurait à Anne les caresses de ma langue et de mes doigts. Elle frissonnait aussi sans que je puisse dire si la sensation lui était vraiment agréable ou à la limite de l'insupportable comme le sont les effleurements dans de pareils cas.
 
            Je plaçais enfin ma bouche sur le fin tissus de soie qui protégeait son sexe ce qui me valut quelques soubresauts. Il me semblait sentir mieux qu'à l'accoutumé les lèvres du sexe et l'humidité due à l'excitation. Je la caressais un peu de mes lèvres à travers la fine étoffe du string et, lorsque, les coups de reins se firent plus fort, j'entrepris de retirer le dernier rempart subsistant entre ma bouche et le sexe d'Anne.
 
            La surprise m'attendait en fait sous le string. Pour mon anniversaire Anne avait décidé de m'offrir la réalisation d'un de mes fantasmes : son sexe entièrement glabre, rasé et doux comme l'ensemble de sa peau. J'étais tellement surpris de la voir ainsi offerte que j'en oubliais pour un temps mes caresses pour lui poser quelques questions. Elle m'avoua avoir projeté cela depuis un bon moment déjà mais qu'elle voulait s'offrir à moi ainsi pour une grande occasion ce qui expliquait pourquoi chaque fois que j'avais évoqué la chose elle avait toujours refusé, calmant mes désirs en dégageant un peu son clitoris et en raccourcissant un peu l'ensemble de sa toison. 
 
            Elle avait mis à profit la fin d'après midi pour prendre un bon bain et, m'empruntant mon nécessaire de rasage, pour me préparer ma surprise du soir. Connaissant ses habitudes, le lui demandais si elle avait profité du bain pour se caresser et se donner du plaisir à l'aide du jet d'eau dirigé vers son clitoris. Elle me dit avec malice que, dans un but uniquement expérimental, elle s'était non seulement donné du plaisir durant le bain mais aussi après le rasage car passer mon blaireau couvert de mousse à raser sur son sexe l'avait à nouveau mise dans tous ses états. Comme je lui demandais ce qu'elle concluait de l'expérience, elle me dit avec son petit
sourire coquin au coin des lèvres, que l'échantillon était encore trop petit pour permettre d'en tirer une loi générale mais, qu'a priori, les deux types d'orgasmes semblaient se valoir même si le rasage donnait au second un coté beaucoup plus pervers car peut être l'absence de toison décuplait elle ses sensations. Elle avouait pourtant avoir besoin de recommencer pour affiner d'avantage ses conclusions. Son discours pseudo scientifique ne dissimulait pas le plaisir qu'elle prenait à me faire râler, sachant quel plaisir j'aurais pris au moins à la voir faire, au mieux à pratiquer moi même le rasage. Devinant mes pensées, elle me rassura me disant que de toute façon j'aurai sûrement l'occasion de passer moi même le rasoir sur son sexe si je lui promettais de faire très doucement. 
 
            Elle avait profité du temps passé à me raconter la mise en place de la surprise pour me déshabiller entièrement et je retrouvais entièrement nu alors qu'elle avait conservé son porte jarretelles, ses bas et ses escarpins qui faisaient ressortir comme au sein d'un écrin son sexe abricot. 
 
            Roulant sur le lit, je plongeais enfin ma tête entre ses cuisses pour lui prodiguer la caresse qu'entre toutes elle préférait. Elle plaquait ma tête contre son sexe, me serrant à m'étouffer de peur sans doute que ma langue ne soit pas assez présente sur son clitoris. Je me dégageais pourtant de cette emprise pour pouvoir glisser ma langue partout, en ses endroits en particulier où, en temps normal, sa toison régnait en maître. Mais Anne semblait pressée de jouir. J'étais aussi impatient qu'elle, mon sexe dressé depuis déjà longtemps me faisait mal à force d'attendre.
 
            Je changeais ma position pour placer mon corps au dessus du sien de façon à présenter mon sexe à ses lèvres tout en continuant à m'occuper de ce petit abricot qu'elle m'offrait comme un second dessert. Cette position pourtant ne la ravissait pas, elle fit alors en sorte de me placer sous elle et, toujours tête bêche, entreprit de me gober avec la même passion que je mettais à caresser son sexe. Cette nouvelle posture, beaucoup plus classique avait pour avantage essentiel de me permettre non seulement de caresser beaucoup plus aisément le sexe de ma compagne mais aussi d'accéder à sa porte étroite que je pouvais pénétrer de mes doigts. De son coté, elle avait toujours préféré cette position pour me sucer.
 
            Elle ruisselait sous mes caresses et son petit clitoris se faisait de plus en plus dur sous ma langue. Je savais son orgasme proche et décidais de l'hâter en la pénétrant de mes doigts. Je ne sais laquelle de mes mains j'avais affectée à son sexe et l'autre à ses fesses mais en plus de ma langue, mes doigts pénétraient tous ses orifices et mon sexe comblait sa bouche. 
 
            Elle me lâcha pour jouir enfin sous mes caresses, criant et ruant car tout contact, à ce moment précis, lui devenait insupportable. Mon visage était littéralement inondé de son plaisir et, contrairement à ce qui se passait en temps normal, je recueillais sous ma langue toute la rosée qu'elle m'offrait. Je continuais à embrasser tout doucement la peau épilée de son sexe et chaque contact de ma bouche lui arrachait un frisson. 
 
            N'appartenant pas à cette race de filles pouvant enchaîner les orgasmes comme des perles, elle se remettait petit à petit de son plaisir en s'occupant à nouveau de mon sexe. Elle m'avalait, me gobait avec une furie que je lui connaissais peu. Sa bouche formait un doux fourreau dans lequel elle me faisait glisser, se servant de ses mains pour me caresser ou me branler si elle décidait de ne conserver que mon gland en bouche. Elle aimait particulièrement, me disait elle, le fait que j'aie été circoncis dans mon enfance , ce qui, selon elle lui permettait de mieux apprécier la forme de mon sexe et de mieux saisir mes réactions à ses caresses. Elle sentit monter mon plaisir sans que j'eus à le lui dire et, me retirant de sa bouche pour profiter du spectacle de ma jouissance elle continua à me caresser de ses mains jusqu'à mon explosion.
 
            Je jouis longuement, inondant ses mains et sa poitrine, ma bouche collée à son sexe pour transformer mes cris en un long râle. 
 
            J'étais littéralement épuisé par ce plaisir et, après s'être dégagée de cette étreinte qui plaçait toujours mon visage entre ses cuisses, en se retournant vers elle je vis qu'Anne était aussi fatiguée que moi. Je dégrafais alors son porte jarretelles et fis rouler ses bas tout doucement de façon à ne pas les filer. Elle fit disparaître les traces de mon plaisir sur son corps et vint se blottir contre moi pour me demander comment j'avais trouvé son cadeau d'anniversaire.
 
            Je lui répondis que je trouvais très amusant et un peu pervers de me faire officiellement entrer dans l'âge adulte en me présentant un sexe de petite fille à caresser, le décalage me paraissant fort drôle. Je lui avouais aussi que cette séance de caresses m'avait épuisé et que nous reprendrions les ébats demain là où nous les avions laissés. Elle me dit en riant qu'elle attendait mieux de moi en cette soirée spéciale mais qu'au fond elle ne se sentait pas non plus la force de recommencer.
 
            Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre, ivres de plaisir et j'ai profité souvent par la suite du sexe abricot d'Anne, la rappelant à sa promesse et pratiquant souvent moi même le rasage de ma compagne.
 
***
 
            Si Anne et moi nous sommes séparés un peu moins de deux ans après, il m'est resté, de ma vie avec elle et de cette expérience, le goût des caresses et des femmes aux toisons peu épaisses ou à demi épilées, qui aiment à me faciliter l'approche de leur clitoris.

 

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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 14:50

Le but de ce blog sans prétention est de me servir d'archives pour les aventures coquines que j'ai vécues depuis mes 18 ans.

J'ai pris l'habitude dès que j'ai eu un ordinateur (cela remonte à 1992 je crois) d'écrire le récit de mes aventures.

Cela s'est accéléré à partir de 1995 et constitue à ce jour quelques dizaines de pages.

Vous découvrirez que je suis passionné par les corsets, les jeux de rôle, les chaussures et bien sur plus que tout par les femmes qui les portent.

Je mettrai donc en ligne ce qui me semble digne d'être raconté.

Cela me donnera l'occasion de relire et de corriger certains textes non revus depuis parfois 10 ans.

Vos commentaires me seront précieux.

Orso

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